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Brexit – Le Medef alerte les entreprises !

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Les 30.000 entreprises francaises qui exportent vers le royaume-Uni doivent se préparer sérieusement à l’option d’un Brexit sans accord. C’est le sens du message qui a été clairement lancé par le Medef à ses adhérents suite au vote du Parlement anglais le 15 janvier rejetant le compromis négocié par Theresa May.

Par Serge de Cluny

Le Medef ne mâche pas ses mots pour qualifier cette éventualité en conseillant aux entreprises françaises de se préparer au « pire scénario », autrement dit un Brexit « no deal » (sans accord) de la part du Royaume-Uni , suite au rejet du compromis négocié par Theresa May avec Bruxelles par la Chambre des communes britannique.

« Ce résultat rend aujourd’hui malheureusement possible une sortie du Royaume-Uni sans accord le 29 mars prochain », écrit la première organisation patronale française et espérant tout de même qu’une solution négociée voit le jour. « En tout état de cause, le Medef appelle toutes les entreprises à se préparer au pire scénario, c’est-à-dire un non-accord, et à ses conséquences pour leur activité », ajoute le Medef dans un communiqué.

Celui-ci rapelle également, à juste titre, qu’en cas de Brexit « no deal », les personnes, les biens, les services et les capitaux ne pourraient plus circuler librement entre l’Europe et le Royaume-Uni.

Le Medef fournit par ailleurs de chiffres qui illustrent l’ampleur des relations économiques entre les deux pays : il y auraient 300.000 Français expatriés outre-Manche et 150.000 Britanniques qui sont installés en France, où environ dix millions de leurs compatriotes viennent chaque année. Concernant les entreprises françaises (principalement des PME et ETI), elles sont au nombre de 30.000 à exporter au Royaume-Uni et plus de 3.000 à y être installées.

Côté gouvernement, le premier ministre Édouard Philippe a réuni ce jeudi matin «les principaux ministres concernés pour faire le point sur les préparatifs et les accélérer», a déclaré la présidence de la République. Une vingtaine de ministres se sont retrouvé à Matignon, dont ceux notamment de l’Économie, des Comptes publics, des Affaires étrangères, de la Justice ou de l’Éducation. «La France se prépare et sera prête à une absence d’accord» du Royaume-Uni sur le Brexit, a assuré de son côté Nathalie Loiseau, ministre chargée des affaires européennes.

Le gouvernement a, par ailleurs, créé un site d’information «Brexit en pratique», pour solutionner les éventuels problèmes logistiques et commerciaux. Agnès Pannier-Runacher, la Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances déclarait jeudi matin sur BFM, «les grandes entreprises et le secteur financier sont prêts. En revanche beaucoup de PME ne sont pas encore prêtes, et doivent étudier leurs approvisionnements, et prendre en compte un ralentissement de la circulation des capitaux, des personnes, des services et des produits».

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L’agroalimentaire : colonne vertébrale des économies africaines

L’agriculture et l’agroalimentaire représentent environ 35 % du PIB du continent et emploient plus de 60 % de la population active. Pourtant, l’Afrique importe encore plus de 50 milliards USD de produits alimentaires chaque année. Ce déséquilibre commercial révèle à la fois :
  • un potentiel immense pour développer des filières locales,
  • et une urgence à repenser la production, la transformation et la distribution des denrées alimentaires.
La transformation agroalimentaire ne se limite pas à nourrir les populations. Elle favorise la création d’emplois, la montée en gamme des filières locales, la valorisation des matières premières, et contribue directement à la sécurité alimentaire. Il est ainsi 2 à 4 fois plus efficace pour sortir des populations de la pauvreté d’investir dans l’agroalimentaire que dans n’importe quel autre secteur.

Les opportunités dans la transformation locale

L’un des défis majeurs de l’Afrique reste la faible transformation locale des produits agricoles. Dans de nombreux pays, beaucoup de matières premières sont exportées brutes, générant une valeur ajoutée limitée pour les producteurs locaux. Pour les investisseurs, le potentiel est immense :
  • Réduction des pertes post-récoltes : aujourd’hui, jusqu’à 30 à 40 % des récoltes sont perdues faute d’infrastructures adaptées.
  • Montée en gamme des produits : développer des marques locales fortes et conquérir des marchés premium, à l’export comme en local.
  • Croissance des marchés urbains : l’urbanisation rapide entraîne une explosion de la demande pour des produits transformés, conditionnés et accessibles.

Quelques exemples concrets de tendances porteuses

  • La transformation des mangues, ananas et noix de cajou en jus, purées, huiles et snacks haut de gamme.
  • Le développement de solutions locales pour les engrais organiques et la valorisation des sous-produits agricoles.
  • La création de circuits courts permettant de rapprocher la production des zones de consommation.
Ces initiatives combinent création de valeur économique, résilience face aux chocs extérieurs et réduction de la dépendance aux importations.

Un impact social et environnemental considérable

Investir dans l’agroalimentaire africain ne se résume pas à financer une usine ou une chaîne de production : c’est aussi agir sur plusieurs leviers d’impact.
  • Inclusion des petits producteurs : les intégrer dans des chaînes de valeur durables permet d’améliorer significativement leurs revenus et leur stabilité.
  • Autonomisation des femmes : souvent majoritaires dans la transformation et la commercialisation, elles sont les premières bénéficiaires de nouvelles filières structurées.
  • Réduction du gaspillage et gestion durable des ressources : en valorisant chaque étape du cycle agricole, on limite les pertes et on préserve les sols.
L’impact se mesure aussi en termes macroéconomiques : chaque dollar investi dans la transformation agroalimentaire génère un effet multiplicateur sur l’économie locale, grâce à la création d’emplois directs et indirects.

L’alignement naturel avec les stratégies RSE

Pour les entreprises engagées, l’agroalimentaire africain constitue un secteur privilégié où objectifs économiques et RSE convergent. Les dirigeants peuvent :
  • Développer de nouveaux relais de croissance.
  • Soutenir la structuration de filières locales durables.
  • Participer à la réduction des inégalités économiques et sociales.
Dans ce contexte, des approches d’investissement patient et d’accompagnement stratégique permettent de maximiser la création de valeur tout en sécurisant les impacts sociaux et environnementaux. L’agroalimentaire africain n’est pas seulement une promesse : c’est un secteur d’avenir où les enjeux de développement, de durabilité et de rentabilité se rencontrent. Les dirigeants de PME et d’ETI ont un rôle clé à jouer, en apportant des capitaux, des savoir-faire et des partenariats capables de structurer durablement ces filières. Investir dans l’agroalimentaire en Afrique, c’est contribuer à la fois à la sécurité alimentaire mondiale, à la croissance inclusive et à la transition vers des modèles plus durables. C’est aussi une manière d’inscrire ses engagements RSE dans une logique concrète et mesurable.
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