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TRYBA ENERGY – Des solutions photovoltaïques adaptées aux entreprises

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Nombreuses sont les PME et ETI qui disposent de surfaces pouvant être utilisées pour accueillir des centrales photovoltaïques. Ces projets, qui conjuguent respect de l’environnement et maîtrise du coût de l’électricité, ont tout pour séduire. Alors comment cela fonctionne-t-il concrètement et pourquoi cette transition énergetique n’est pas aussi rapide qu’on le souhaiterait ? Marie-Odile Becker, Directrice Générale de TRYBA ENERGY, répond à nos questions.

Dans quelles circonstances a été fondée TRYBA ENERGY et quels sont ses métiers ?

TRYBA ENERGY fait partie du groupe familial de Mr Johannes Tryba. Ce groupe a été fondé par Mr Tryba il y a 38 ans et le métier le plus connu du groupe est la fabrication de menuiseries extérieures. Tryba Energy a été créée dans ce contexte liée à l’énergie, mais pas pour en économiser comme lors de remplacement de fenêtres très isolantes mais pour générer de l’énergie renouvelable

Sur quels genres de surfaces intervient TRYBA ENERGY ?

Tryba Energy développe, met en œuvre et exploite des centrales photovoltaïques sur des grandes toitures (minimum 8 000 M2) des parkings (minimum 300 Places) et des terrains de préférence « dégradés » de 5 hectares minimum.

Quel rôle les PME et ETI peuvent-elles jouer dans la transition énergétique ?

On dit que les petits ruisseaux font les grandes rivières, et TRYBA ENERGY est convaincu qu’il vaut mieux faire des projets de 2 à 5 MWC en toiture ou 5 à 20 MWc au sol ,plutôt que de faire des projets gigantesques de plusieurs centaines de MWc. L’une des raisons est le respect de l’environnement car sur des terrains de plus de 300 Ha ,comme par exemple pour un projet au sud de Bordeaux développé par des confrères,  il a forcément fallu perturber la faune et la flore.

Quels sont les besoins des PME et ETI dans le domaine de l’efficacité énergétique et comment pouvez-vous les aider ?

Les PME et ETI ont tout à gagner à utiliser ou à louer à un tiers développeur leur toiture ou parking ou terrain pour y loger des centrales photovoltaïques. En effet, ce foncier mis à disposition par les entreprises leur permet d’avoir un loyer garanti sur 20 ans, tout en bénéficiant d’une image verte pour leur communication interne et externe. Les PME et ETI peuvent également avoir une centrale photovoltaïque dont l’électricité serait totalement ou partiellement autoconsommé par le site. Ceci permet à l’entreprise de sécuriser le coût de l’électricité totalement ou partiellement sur plusieurs années, plutôt que de subir les hausses du KWh qui viendront inéluctablement. 

Quelle solutions proposez-vous aux PME et ETI ?

Chaque PME et ETI peut avoir des attentes différentes en fonction de la sensibilité de ses dirigeants par rapport à l’énergie, Tryba Energy a une écoute attentive et répond en toute transparence aux interrogations. Les sujets fréquemment relevés sont les questions d’assurance et risques, la fin du contrat au terme du bail…Tenant compte des contraintes des sites et des questions des dirigeants, Tryba Energy proposera alors la mise en œuvre de centrales solaires adaptées.

Marie-Odile Becker

Qu’est-ce qui différencie TRYBA ENERGY des grands groupes qui opèrent sur le marché du photovoltaique ?

L’écoute, la flexibilité d’une équipe expérimentée et passionnée dans un environnement de groupe familial, la transparence sur les données financières et la rentabilité ainsi que les ressources financières.

Comment vos équipes fonctionnent-elles concrètement ?

Le facteur humain de l’ETI Tryba Energy est primordial, une analyse sur place est réalisée dès le début pour valider la faisabilité technique et économique. 

Comment expliquez-vous que l’autoconsommation peine à trouver sa place en France ?

C’est un sujet politique car le gouvernement impose une taxe élevée pour les centrales en autoconsommation qui sont financées et gérées par un tiers. C’est la notion d’autoconsommation collective où le coût est renchéri de plus de 80 %. Cette autoconsommation collective conduit, dans ce cas, à un KWh bien trop élevé, à savoir au-delà de 10 cent /Kwh. Ce sujet finira bien par évoluer…

L’actualité des énergies renouvelables est marquée par le plan du gouvernement en matière d’énergie. Qu’en pensez-vous ?

Nous sommes ravis de la publication de la nouvelle PPE (Programmation Pluriannuelle de L’Energie) fin Janvier 2019. Cette PPE fixe les objectifs jusqu’en 2028 et donne à nouveau de la visibilité aux acteurs avec, par exemple, plus qu’un doublement de la capacité installée des centrales solaires d’ici 2023 (20,6 GWC contre 8 GW à ce jour)  .

Avec chaque gouvernement nous sommes pleins d’espoir, parfois suivis de déceptions. Les effets d’annonces sont importants mais les verrous demeurent nombreux. Cela s’explique probablement par une belle histoire ainsi que par la compétence nucléaire de la France.

Réalisation TRYBA ENERGY

Quel est l’état du photovoltaique en France par rapport à nos voisins européens ?

Deux chiffres parlants : à ce jour la capacité photovoltaïque installée en Allemagne est de 45 GWc , alors qu’en France elle est 8 GWc. Pourtant la France offre un meilleur ensoleillement.

La france fait-elle preuve d’une volonté politique réelle par rapport à ses voisins européens ?

Oui officiellement, mais dans les faits c’est un peu plus compliqué car persistent des difficultés de mise en œuvre.

Comment voyez-vous l’évolution des nouvelles énergies en général et du photovoltaique en particulier dans notre pays ?

Très positivement car le marché est devant nous. 

TRYBA ENERGY exporte son savoir-faire à l’international, quel bilan pouvez-vous en dresser ?

Nous réalisons des projets en Afrique, en Ukraine, en Roumanie depuis 2011. Chaque projet est une grande satisfaction, nous avons de belles références et nous sommes très confiants pour la suite car le marché mondial est immense. A nous de capitaliser sur notre savoir faire pour aller encore plus loin.

Notre dernier projet en cours de raccordement est en Ouganda, sur un terrain de 25 hectares et une puissance de 10 MWc. Cette centrale est proche de l’équateur, c’est pourquoi nous avons fait installer des structures supportant les panneaux photovoltaïques sur tracker suivant la course du soleil. Ce dispositif permet d’optimiser la production de l’énergie solaire et constitue une première en Afrique.

Pour voir les films :

  • De la centrale photovoltaïque en toiture du groupe ATRYA réalisée par TRYBA ENERGY cliquez ici
  • De la dernière centrale photovoltaïque réalisée par TRYBA ENERGY à Bergerac cliquez ici

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Caféine : Allier de la performance ou ennemi silencieux des entrepreneurs ?
Dans le monde des affaires, où la rapidité de décision et l’endurance mentale sont essentielles, la caféine s’impose comme un compagnon fidèle. Du rituel matinal du café aux boissons énergisantes consommées en cas de coup de fatigue, cette molécule est devenue une alliée de la performance cognitive. Pourtant, derrière ses effets stimulants se cache une réalité plus nuancée. Entre bienfaits et risques, la caféine est-elle une alliée incontournable ou un ennemi à apprivoiser avec prudence ? Par Camille Perbost : Médecin-Expert en Performance et Longévité, dirigeant d’ÉLITE SANTÉ

Un stimulant naturel aux effets immédiats sur la vigilance

La caféine est un alcaloïde que l’on retrouve dans le café, le thé, le cacao et de nombreuses boissons énergisantes. Son action repose sur un mécanisme biochimique simple : elle bloque les récepteurs de l’adénosine, un neuromodulateur impliqué dans la sensation de fatigue. En conséquence, la vigilance augmente, la concentration s’améliore et le temps de réaction diminue. Chez l’entrepreneur soumis à un rythme effréné, cette propriété est précieuse. Une consommation modérée favorise la productivité en repoussant la somnolence, un avantage non négligeable lors des prises de décisions stratégiques ou des sessions de travail prolongées. De plus, certaines études suggèrent que la caféine améliore les fonctions mémorielle et cognitive, renforçant ainsi l’acuité intellectuelle nécessaire à la gestion d’entreprise.

Un soutien physiologique qui ne se limite pas à l’esprit

Les effets de la caféine ne se limitent pas au cerveau. Son impact sur le système cardiovasculaire et musculaire est également documenté. Elle stimule la libération d’adrénaline, favorisant ainsi la mobilisation des réserves énergétiques et augmentant la performance physique. C’est pourquoi elle est souvent présente dans les compléments destinés aux sportifs. Pour un entrepreneur soucieux de maintenir une bonne condition physique en dépit d’un emploi du temps chargé, la caféine peut constituer un soutien intéressant. Elle aide à optimiser les performances sportives tout en stimulant la combustion des graisses, un effet particulièrement apprécié dans le cadre d’une gestion du poids et de la vitalité.

L’envers du décor : accoutumance et perturbation des rythmes biologiques

Cependant, l’abus de caféine présente des risques notables. Le premier d’entre eux est l’accoutumance. Plus la consommation est élevée, plus l’organisme s’adapte, rendant nécessaire une augmentation progressive des doses pour ressentir les mêmes effets. Ce phénomène peut entraîner une fatigue chronique lorsque la consommation est interrompue, se traduisant par des maux de tête, une irritabilité et une baisse de motivation. Autre point de vigilance : la perturbation du sommeil. La caféine a une demi-vie de 5 à 7 heures, ce qui signifie qu’une consommation en fin d’après-midi peut encore affecter le sommeil tard dans la nuit. Or, un sommeil de qualité est indispensable pour la régénération cognitive et la gestion du stress. Une mauvaise nuit de sommeil altère la prise de décision et la résistance au stress, des facultés pourtant essentielles pour un entrepreneur.

Impact sur le système nerveux et gestion du stress

Le lien entre la consommation excessive de caféine et l’augmentation du stress est souvent sous-estimé. En stimulant le système nerveux sympathique, elle intensifie la production de cortisol, l’hormone du stress. Pour un entrepreneur déjà soumis à une forte pression, cela peut amplifier les réactions anxieuses et affecter la capacité à gérer les situations complexes avec calme et discernement. Une sensibilité individuelle doit être prise en compte. Certaines personnes métabolisent la caféine rapidement et ressentent peu ses effets indésirables, tandis que d’autres y réagissent fortement, avec des palpitations, des tremblements ou une sensation d’oppression. Une consommation adaptée à son propre profil biologique est donc essentielle.

Un outil à maîtriser plutôt qu’un poison à éviter

La caféine n’est ni un allié absolu, ni un ennemi irrémédiable. Tout est question de dosage et de contexte. Une approche stratégique consiste à en moduler la consommation en fonction des besoins cognitifs et physiques. Idéalement, une consommation de 100 à 200 mg (soit l’équivalent d’un à deux expressos) peut suffire à optimiser la vigilance sans perturber les rythmes biologiques. La prudence est de mise au-delà de 400 mg par jour, seuil au-delà duquel les effets secondaires commencent à surpasser les bénéfices. D’un point de vue pratique, il est recommandé de réserver la consommation de caféine aux moments clés, comme avant une prise de parole importante ou une session de travail intense, tout en évitant de la consommer trop tard dans la journée pour préserver la qualité du sommeil.

Un équilibre à trouver pour une performance durable

Pour un entrepreneur ou un dirigeant, la gestion de l’énergie et de la concentration est un facteur clé de la réussite. La caféine, bien qu’efficace, doit être considérée comme un outil ponctuel plutôt qu’un pilier indispensable de la performance. En respectant les doses adaptées et en évitant les abus, elle peut jouer un rôle stratégique sans compromettre la santé à long terme. Entre alliée et ennemie, la frontière est mince : à chacun de déterminer son propre seuil de tolérance et d’optimisation.
Dans le cadre du partenariat qui nous lie à la CCI Paris Ile-de-France, PME-ETI.fr vous tient informés en priorité des principaux évènements et réseaux qui peuvent vous permettre de booster votre croissance et de rencontrer des acteurs-clés de l’économie. Les rendez-vous Europe Business Café sont destinés aux entreprises qui souhaitent accéder aux marchés européens et internationaux ou s’y développer. Ils traitent de diverses thématiques européennes.

Comment trouver vos clients ou fournisseurs à l’international ?

Mardi 2 décembre de 11h à 12h > en distanciel

Vous êtes une entreprise, vous recherchez des clients ou des fournisseurs à l’étranger car vous vous lancez à l’export ou vous souhaitez accroître votre présence à l’international. Trouver des partenaires est essentiel pour augmenter votre chiffre d’affaires, innover, vous développez sur de nouveaux marchés au sein de l’Union européenne (UE) ou en dehors de l’UE. Vous souhaitez offrir une technologie innovante et la valoriser à l’échelle européenne, rechercher un distributeur ou des clients finaux pour vos produits et services, identifier un fournisseur, un partenaire industriel, technologique ou de R&D pour développer votre projet et ou fabriquer votre produit 3 services sont proposés par le réseau Enterprise Europe Network :
  • Une base de données avec plus de 600 profils d’entreprises dans 40 pays
  • Les conventions d’affaires : rendez-vous BtoB gratuits organisés en marge des salons professionnels en France ou à l’étranger.
  • Des challenges d’innovation et de R&D en collaboration avec des entreprises étrangères Enterprise Europe Network, financé par la Commission européenne, est le plus grand réseau d’appui européen aux entreprises.
Intervenants :
  • Brigitte LAGARGUE-SANCLOUS, conseillère Enterprise Europe Network, CCI Paris Ile-de-France
  • Théo JALLAIS, conseiller Enterprise Europe Network, CCI Paris Ile-de-France

E-commerce dans l’UE : sécurisez vos opérations

Jeudi 4 décembre de 11h à 12h > en distanciel

Vous projetez de vous lancer dans le e-commerce au sein de l’Union européenne (UE) ou faire le point sur votre conformité à la règlementation en vigueur ? Cette démarche pour conquérir de nouvelles parts de marché suppose de s’interroger sur certains sujets. Pour vous aider à vous engager ou vous perfectionner dans le e-commerce en Europe, les experts de ce webinar apporteront un éclairage complet. Programme :
  • Quelles sont les règles particulières de TVA que vous devez mettre en œuvre ?
  • L’importance d’établir des Conditions générales de vente (CGV BTOB et/ou BtoC)
  • Les clauses incontournables des CGV
  • Les autres mentions légales obligatoires pour ventre site de vente e-commerce.
Modératrice : Nina KRZESINSKI – Conseillère en développement international – Chambre de commerce et d’industrie Paris Ile-de-France. Intervenants :
  • Vincent BOURRUT, juriste, spécialiste des contrats, de la propriété intellectuelle et du numérique, Enterprise Europe Network, CCI Paris Ile-de-France
  • Alexandre HERMELLIN, juriste en droit européen, spécialiste de la fiscalité européenne, Enterprise Europe Network, CCI Paris Ile-de-France.

En savoir plus

Les Europe Business Café, proposés par la CCI Paris Ile-de-France, membre d’Enterprise Europe Network, sont financés par la Commission européenne. Présent dans plus de 50 pays, ce réseau d’experts a pour but d’aider les entreprises dans leur développement à l’international.
mutualisation des ressources : une solution pour les PME face aux défis de la durabilité
Dans un contexte économique et environnemental où la pression pour adopter des pratiques durables s’accentue, la mutualisation des ressources se présente comme une solution pragmatique. En partageant infrastructures, équipements et autres ressources, les PME peuvent non seulement réduire leurs dépenses, mais également renforcer leur résilience face aux fluctuations économiques et aux nouvelles exigences environnementales. Par Matteo Maestracci Selon un rapport de l’Institut de l’Économie Circulaire publié en 2022, 75 % des entreprises ayant recours à la mutualisation des ressources ont observé une réduction de leurs coûts opérationnels comprise entre 10 % et 30 %. Cette étude montre à quel point cette approche devient cruciale pour les entreprises souhaitant améliorer leur efficacité tout en restant compétitives.
Qu’est-ce que la mutualisation des ressources ?
La mutualisation des ressources consiste à partager des infrastructures, des outils, des équipements ou des services entre plusieurs entreprises, afin d’optimiser l’efficacité et de réduire les coûts. Cette approche collaborative permet à des entreprises de taille modeste d’accéder à des technologies ou des infrastructures qu’elles n’auraient pas pu s’offrir seules, tout en maximisant l’utilisation des ressources disponibles. Elle s’applique particulièrement bien dans des domaines tels que l’énergie, la logistique, l’innovation technologique et la gestion des déchets. À titre d’exemple, dans les pays nordiques comme la Suède, 60 % des PME utilisent la mutualisation, notamment dans le secteur de l’énergie renouvelable. De même, un rapport de Bpifrance indique qu’en France, seules 30 % des PMEont adopté cette approche, laissant un potentiel de croissance significatif.
L’importance croissante de la mutualisation dans un contexte de durabilité
Avec la montée des préoccupations liées au changement climatique et aux objectifs de développement durable, les entreprises sont de plus en plus incitées à adopter des pratiques écologiques. Cependant, pour de nombreuses PME, les coûts initiaux d’intégration de solutions durables, comme les énergies renouvelables, peuvent constituer un frein. Dans ce contexte, la mutualisation des ressources devient une solution attrayante. En partageant les coûts et en améliorant l’efficacité, les PME peuvent plus facilement atteindre leurs objectifs environnementaux tout en restant viables économiquement. En Allemagne, une étude de l’Agence Fédérale pour l’Énergie a révélé qu’en 2021, 45 % des entreprises industrielles partageaient des infrastructures énergétiques telles que des panneaux solaires ou des éoliennes. Ce partage leur a permis de réduire leurs émissions de CO2 de 25 % en seulement trois ans, démontrant ainsi l’impact significatif de cette pratique.
Avantages de la mutualisation pour les PME
Réduction des coûts Le premier avantage de la mutualisation des ressources réside dans la réduction des coûts. En mutualisant des infrastructures coûteuses telles que des panneaux solaires, des serveurs informatiques ou des systèmes logistiques, les PME peuvent réduire considérablement leurs dépenses en capital et en maintenance. Par exemple, dans le cadre d’une coopérative d’énergie renouvelable, plusieurs entreprises peuvent partager les coûts d’installation et d’entretien de fermes solaires ou éoliennes, tout en bénéficiant d’une énergie propre à moindre coût. Selon une étude d’Enercoop, la mutualisation énergétique entre PME permet une réduction moyenne des factures d’électricité de 15 à 20 %. Ce modèle de coopération est particulièrement pertinent dans les secteurs à forte consommation d’énergie comme l’industrie ou l’agroalimentaire. Accès à des ressources autrement inaccessibles Certaines technologies ou infrastructures, comme des machines-outils spécialisées ou des systèmes de gestion avancés, restent inaccessibles pour une PME seule en raison de leur coût élevé ou de leur complexité. La mutualisation permet d’accéder à ces ressources en partageant leur utilisation entre plusieurs entreprises. Par exemple, des PME du secteur industriel peuvent partager l’accès à des fablabs (laboratoires de fabrication mutualisés) pour utiliser des imprimantes 3D ou des machines de prototypage. Cela permet de tester et développer de nouveaux produits sans engager des frais exorbitants. Renforcement de la résilience La mutualisation aide également les PME à renforcer leur résilience face aux fluctuations économiques ou aux contraintes environnementales. En partageant des ressources, les entreprises répartissent aussi les risques. Dans le cas d’une crise économique ou d’une augmentation rapide des coûts des matières premières, la mutualisation permet de maintenir l’accès aux ressources nécessaires sans devoir supporter seul l’intégralité des coûts. Cette approche s’est révélée particulièrement utile en temps de crise, comme l’ont montré les expériences récentes dans certains pays européens.
Exemples concrets de mutualisation des ressources
Coopératives énergétiques Les coopératives d’énergie renouvelable sont un excellent exemple de mutualisation réussie. En France, des PME se regroupent pour partager des infrastructures de production d’énergie, telles que des fermes solaires ou des parcs éoliens. Selon Enercoop, une coopérative majeure dans le domaine, les entreprises participant à ces initiatives voient leurs coûts énergétiques baisser tout en réduisant significativement leur empreinte carbone. Fablabs mutualisés Les fablabs, ou laboratoires de fabrication partagés, permettent aux PME de mutualiser l’accès à des équipements coûteux, tels que des imprimantes 3D, des fraiseuses numériques ou des machines-outils de pointe. Plutôt que d’acheter ces équipements individuellement, les entreprises les utilisent à la demande, ce qui réduit considérablement les coûts tout en permettant l’innovation rapide et efficace. En France, ces structures ont été particulièrement bien accueillies par les PME des secteurs technologiques et industriels, favorisant ainsi l’émergence de nouvelles idées à moindre coût.
Les défis de la mutualisation
Bien que la mutualisation des ressources offre de nombreux avantages, elle pose également des défis. La coordination entre les entreprises est l’un des principaux obstacles. La gestion des calendriers d’utilisation, des priorités et des responsabilités en matière d’entretien peut s’avérer complexe. Souvent, des contrats détaillés sont nécessaires pour garantir une utilisation équitable des ressources partagées. De plus, l’encadrement légal et organisationnel de la mutualisation peut poser problème. Des contrats spécifiques doivent être signés pour encadrer le partage des ressources et les responsabilités associées. Ces accords incluent souvent des clauses sur la maintenance, la répartition des coûts et la gestion des situations imprévues, telles que la défaillance d’une partie.
Les bénéfices environnementaux de la mutualisation
La mutualisation des ressources a également un impact environnemental considérable. En optimisant l’utilisation d’infrastructures partagées, les entreprises réduisent non seulement leurs coûts, mais également leur empreinte carbone. C’est particulièrement vrai pour les systèmes de chauffage ou de transport partagés, qui permettent de réduire la consommation d’énergie et les émissions de CO2. Un rapport de Bpifrance indique que certaines zones industrielles françaises ont mutualisé leurs systèmes de chauffage, en utilisant des sources d’énergie renouvelable ou des systèmes de récupération de chaleur. Ces initiatives ont permis de réduire les émissions de CO2 de manière significative, tout en générant des économies d’échelle pour les entreprises participantes. La mutualisation des ressources est une stratégie clé pour les PME face aux défis de durabilité et de gestion des coûts. En partageant infrastructures et technologies, elles réduisent leurs dépenses, accèdent à des ressources inaccessibles et renforcent leur résilience. Malgré quelques défis organisationnels et juridiques, les avantages économiques et environnementaux en font une solution incontournable pour rester compétitives tout en respectant leurs engagements durables.
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