SCPI de rendement : Est-ce encore le moment d’investir ?
02 juin 2021
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En 2019, tout comme au début de l’année 2020, les SCPI étaient le véhicule d’investissement immobilier le plus couru. Qu’en est-il en mai 2021 ? Un an après le début de la crise du Covid, est-ce encore pertinent d’investir dans les SCPI de rendement ?
Par Géraldine Métifeux, associée fondatrice d’ALTER EGALE
Quel est le contexte ?
Rappelons que les SCPI
sont des Sociétés Civiles de Placement Immobilier. Ce sont donc,
en quelques sortes, de très grosses SCI avec une fiscalité
transparente pour leurs associés.
Les SCPI sont utilisées tout à la fois pour de l’immobilier résidentiel, souvent à finalité fiscale (Pinel, Malraux, Déficit Foncier) et pour de l’immobilier de bureaux ou commerces. C’est bien cette deuxième catégorie qui nous intéresse aujourd’hui. La première existe toujours mais a bien souvent été l’objet de déception de la part des investisseurs (liquidité, rendement, moins-values).
Les SCPI de rendement sont des sociétés qui investissent dans des biens immobiliers locatifs de type bureaux, commerce, entrepôts, etc… Les rendements de ces SCPI sont relativement élevés, généralement supérieur à 4% nets avant impôts et prélèvements sociaux, et jusqu’à 6% pour les mieux disant. Depuis la crise de 2008, la pierre-papier a ainsi connu un très grand succès dans une période de taux d’emprunt bas avec un rendement escompté prometteur, une accessibilité du prix des parts et un actif plébiscité par nos concitoyens.
Mais en 2020, la crise
sanitaire et la crise économique ont-elles rebattu les cartes de ces
investissements ?
L’année 2020 aura
été relativement favorable aux SCPI.
Pour les porteurs de
parts, l’année s’annonçait relativement inquiétante avec
notamment le Président de la République Française qui annonçait,
en mars 2020, que les loyers commerciaux pourraient être négociés
voire reportés.
En réalité, les gestionnaires de SCPI ont manifestement très bien choisi leurs locataires et ont parfaitement négocié avec ceux qui en éprouvaient le besoin. L’année 2020 se termine donc avec un rendement moyen de 4.12% alors que l’on pouvait craindre le pire avant le 3ème trimestre. Certaines SCPI diversifiées (même exposées aux bureaux) ont même pu offrir des rendements compris entre 4.71% et 6.02%, Interpierre Chez Paref Gestion et Vendôme Régions chez Norma Capital par exemple.
Pour savoir comment choisir une SCPI de rendement, nous pouvons retenir le critère de la taille et celui de la diversification des actifs.
Nous préférons
généralement des SCPI pas trop importantes en taille et ce afin que
les gestionnaires puissent s’intéresser à des actifs de taille
plus modeste que leurs concurrents très gros. En effet, des actifs
de moins de 20M€ ne vont probablement pas être la cible de SCPI
qui collectent plusieurs centaines de millions par an. On peut dès
lors espérer que la pression sur les prix sera moins forte à la
hausse, en clair que la SCPI
paiera moins cher l’actif.
Le second critère, celui de la diversification, est double. Nous visons une diversification des actifs : bureaux, commerces, entrepôts. Et la crise que nous vivons nous démontre bien l’intérêt de ne pas avoir trop priorisé une typologie de biens.
La diversification
géographique est également un atout, à la fois par région et
entre centre-ville et grandes zones marchandes en périphérie. C’est
par exemple un enseignement de la crise dite des « gilets
jaunes ».
Sans que cela soit un conseil d’investissement à proprement parler, nous considérons que les SCPI de rendement Epargne Pierre de Altand Voisin, Interpierre de Paref Gestion et Vendôme Régions de Norma Capital sont complémentaires et peuvent donc être investies concurremment sur un même portefeuille.
Nous privilégions le
crédit dès lors que vous investissez en pleine propriété (ce ne
serait pas le cas en matière de nue-propriété) et que vous n’avez
pas besoin de revenus complémentaires à court terme. Pour mémoire,
l’immobilier même papier suppose une durée d’investissement
longue de plus de 10 ans.
Aujourd’hui, il est indispensable d’intégrer l’IA. Le moment idéal pour commencer était hier. Mais cela vous fait peur ? Vous en entendez parler à toutes les sauces ? Les employés seraient bons pour la casse ? Par où commencer concrètement ? Toutes ces questions provoquent de réelles angoisses pour un bon nombre de dirigeants français. Afin d’y remédier, voici un guide pratique qui aborde les meilleures façons d’intégrer l’IA .
Par Anthony Quinchon – Fondateur « les baristas de l’IA »
1. Adopter l’IA soi-même pour montrer l’exemple
L’un des premiers pas pour intégrer l’IA dans une organisation est de l’adopter soi même. Pour un dirigeant, utiliser l’IA au quotidien permet de mieux comprendre son potentiel ainsi que ses limites, et de devenir un exemple pour l’ensemble de l’entreprise. Lors de l’introduction d’une politique d’IA dans votre entreprise, vous devez montrer l’exemple. Ne pensez pas que votre travail est trop complexe pour l’IA, car ce n’est pas le cas. Il existe des gains individuels incroyables à réaliser, même au niveau exécutif. En fait, les meilleurs dirigeants utilisent déjà l’IA.
Vous n’avez pas besoin de devenir expert en programmation, mais consacrer 15 minutes par jour à des outils d’IA générative vous permettra de découvrir les possibilités de l’automatisation de certaines tâches à l’analyse de données à des fins stratégiques.
Il y aura une certaine résistance de la part de vos collaborateurs, y compris au niveau de la direction, concernant l’intégration de l’IA. Alors soyez le modèle à suivre.
Voici 5 exercices IA que vous pouvez essayer dès maintenant
2. Identifier les bons cas d’usage
L’IA générative est un outil polyvalent, mais son potentiel réside dans le choix des bons cas d’usage. Pour une PME-ETI, cela peut commencer par l’automatisation de la création de contenu marketing, l’optimisation de la relation client grâce à des chatbots, ou encore l’analyse des données pour améliorer la prise de décision. Ces tâches,
souvent chronophages, peuvent être grandement améliorées par l’IA, permettant ainsi de libérer du temps précieux pour se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée. Pour identifier les meilleurs cas d’utilisation de l’IA, commencez par comprendre ses points forts. Ensuite, auditez vos flux de travail personnels pour identifier les meilleures opportunités d’optimisation.
On peut décomposer cela en 2 grandes parties :
FORTE MAIN-D’OEUVRE : Tâches hautement répétitives que vous effectuez de manière cohérente et selon un schéma similaire.
FORTE PUISSANCE CÉRÉBRALE : Tâches cruciales nécessitant une réflexion approfondie (et pouvant bénéficier d’un deuxième avis).
Quelques cas d’usages professionnels personnels :
► Création d’agendas de réunions, de procès-verbaux et d’autres documents
► Visualisation des données pour les réunions de performance et les présentations
► Résumé des notes de réunion et extraction des éléments d’action clés
► Étude de scénarios et stratégies commerciales
Quelques cas d’usages professionnels entreprise :
► Prévisions de ventes et analyses prédictives
► Évaluations de gestion des risques basées sur les tendances du marché et des
analyses concurrentielles
► Analyse des finances et des dépenses pour détecter anomalies et modèles
► Informations sur les clients : modèles, préférences et comportements courants
Voici ici des idées de prompts à utiliser pour votre entreprise
3. Configurer son espace de travail IA
Il est essentiel de configurer un espace de travail dédié à l’IA au sein de l’entreprise. Choisir les bons outils en fonction des besoins et du type de tâches à automatiser est une étape importante.
Je vous recommande de commencer avec ChatGPT-4 (version payante) pour sa polyvalence (ou SafeBrain, l’outil français pour plus de sécurité sur les données), Perplexity pour ses sources fiables, Noota, outil français également, pour la retranscription automatique de réunion et Gamma pour la conception de présentationen 3min grâce à l’IA.
Malgré tout, n’oubliez pas qu’ici, l’essentiel est de tester différents modèles pour trouver celui qui vous convient le mieux ainsi qu’à vos équipes.
4. Construire une stratégie IA
Intégrer l’IA dans votre organisation n’est pas qu’une question d’outils. Il s’agit aussi de définir une stratégie claire, appelée ici le cadre O.A.T. (Optimiser, Accélérer, Transformer) :
Optimiser : Utilisez l’IA pour améliorer l’efficacité des processus internes, comme l’automatisation de la gestion administrative.
Accélérer : Boostez vos produits ou services existants grâce à l’IA, par exemple en utilisant des outils qui permettent de personnaliser l’expérience client.
Transformer : Imaginez de nouvelles offres rendues possibles par l’IA. Par exemple, créer des services de conseil basés sur la data intelligence.
5. Établir une politique IA transparente
Une excellente politique pour intégrer l’IA qui réduit l’anxiété de chacun. Elle assure que votre équipe comprend les attentes et les limites autour de l’IA, connaît la position de l’entreprise concernant l’utilisation de l’IA au travail, et partage la vision de l’entreprise à ce sujet.
Selon l’étude 2024 IBM, pour 72% des dirigeants français, le succès de l’IA Générative dépendra plus de l’acceptation par les employés que de la technologie elle-même.
Votre politique IA devrait être composée de 4 parties :
• La position de votre entreprise sur l’IA
• Normes d’utilisation de l’IA
• Politiques et règles claires pour l’utilisation de l’IA
• Exemples concrets d’utilisation de l’IA
Voici la meilleure façon d’intégrer cette politique IA
6. Mesurer le ROI de l’IA
Comme pour toute nouvelle technologie, il est important de mesurer le ROI de l’IA. Quels sont les gains de temps réalisés ? Comment cela impacte-t-il la productivité et les coûts ? Selon une étude de BCG, près de 60% des employés qui utilisent l’IA générative estiment gagner 5 heures de travail par semaine, ce qui se traduit par une meilleure qualité de vie et une plus grande efficacité au quotidien.
Une bonne pratique est de comparer ces gains aux coûts d’adoption et d’évaluation pour voir les résultats concrets sur la rentabilité de votre entreprise.
Pour cela, il faut considérer les coûts d’exploitation en plus des coûts d’adoption. Ensuite, pesez ces coûts par rapport à vos gains projetés. Une grande partie des gains sera qualitative, rendant cette équation difficile à justifier pour les DAF.
Plus concrètement, voici une rapide formule :
Les économies de temps à long terme deviendront évidentes, surtout lorsqu’elles seront comparées au taux horaire des employés et à la quantité de travail stratégique qu’ils peuvent désormais accomplir.
Conseils d’un dirigeant
En tant que leader, rassurez vos employés que l’utilisation de l’IA les rendra plusprécieux pour l’entreprise, pas moins. Suivez un cours, regardez des vidéos YouTube, ne tombez pas dans une baisse de motivation et ne vous découragez pas de l’IA. Prévoyez une courbe d’apprentissage de 7 heures pour passer de la curiosité à l’utilisation quotidienne, et anticipez qu’il y aura des hauts et des bas.
Ensuite, recherchez des cas d’utilisation à forte valeur ajoutée. Personnellement, j’utilise l’IA comme partenaire de réflexion. Beaucoup de gens n’ont pas quelqu’un pour leur offrir une perspective différente. L’IA peut jouer ce rôle, traversant divers domaines et industries, abordant une idée sous n’importe quel angle, de manière impartiale et infatigable. C’est d’une valeur inestimable !
À une échelle plus large, l’IA provoque un changement immense et nous devons être des leaders en cette période. Nous devons discuter de l’IA et de son utilisation, encourager d’autres personnes à l’adopter, et surtout, former nos collaborateurs pour accroître leur productivité et les gains financiers.
L’anxiété concernant l’impact de ce changement sur les emplois est élevée, et le silence alimente les suppositions. Soyez transparents pour réduire cette anxiété.
Les géants de la tech, moteurs de l’IA, cherchent à gagner de l’argent, pas à sauver le monde. L’IA peut augmenter la productivité et créer des emplois, mais il y aura aussi des pertes, comme toute évolution technologique. Admettre cette réalité peut être difficile, car cela valide des peurs, mais c’est la réalité du changement.
Comment y faire face ?
La montée en compétence
Pourquoi ?
Car en plus de tout ça, les entreprises qui ont intégré l’IA dans leurs processus se montrent globalement satisfaites.
Une opportunité unique pour vous, dirigeants de PME-ETI.
Vous avez maintenant une vision claire de l’importance et de l’impact de l’IA générative sur la performance de votre entreprise. Vous comprenez que l’adoption de l’IA n’est plus une option, mais une nécessité pour rester compétitif dans le marché actuel.
Dans le cadre du partenariat qui nous lie à la CCI Paris Ile-de-France, PME-ETI.fr vous tient informés en priorité des principaux évènements qui peuvent vous permettre de booster votre croissance et de rencontrer des acteurs-clés de l’économie. Participez à la cérémonie de clôture de la 17e édition de Faites de l’International ! Tout au long de l’événement, des entreprises exposeront leur savoir-faire à l’international. La soirée sera marquée par 3 temps forts : une session de speed-meeting entre entreprises et experts de l’international, la remise de 6 trophées MOCI ainsi qu’une table ronde abordant les conséquences de la géopolitique sur les relations commerciales.
Programme de la soirée « Faites de l’international »
15h00 : Accueil des participants
15h00-17h00 : Speed-meeting « Parcours de réussite à l’export »
Faites connaissance avec les acteurs de la soirée : entreprises, experts internationaux du public et du privé, institutionnels, sous format de pitchs et d’échanges de cartes de visites autour de tables thématiques :
Accompagnement au développement international
Financements à l’export
Informations règlementaires
Recrutement à l’export et renforcement des compétences
Digitalisation à l’international
Export vert
Initiation de partenariats
Team France Export
Formation au commerce international
15h00-17h00 : Des entreprises exportatrices franciliennes s’exposent
Découvrez des entrepreneurs qui ont osé l’international et échangez avec eux sur les recettes de leurs succès.
17h00 : Allocution d’ouverture
Dominique RESTINO, président de la CCI Paris Île-de-France
17h30 : Palmarès des Trophées MOCI et paroles d’exportateurs
Remise de 6 trophées :
Trophée « Exportateur francilien de l’année »
Trophée « Développement remarquable à l’international »
Trophée « Primo exportateur »
Trophée « Startup »
Trophée « Stratégie Amérique du Nord »
Trophée « Stratégie de financement »
18h00 : Table ronde avec les lauréats
animée par Emmanuel SAINT-MARTIN, CEO et fondateur du French Morning
18h45 : Allocution de Sophie PRIMAS, Ministre déléguée chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger
19h00 : Focus élections américaines
Christopher MESNOOH, Avocat aux barreaux de Paris, New-York et Washington DC, Associé Fieldfischer
19h10 : Table ronde « 2025, identifier, comprendre et traverser les risques géopolitiques »
animée par Fabrice LUNDY, chroniqueur économique pour Les Echos Le Parisien Médias
Intervenants :
Jean-Marc FENET, ancien ministre-conseiller pour les affaires économiques en Inde puis en Chine, membre associé de l’IRENÉ
Ludovic POUILLE, directeur de la diplomatie économique au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
20h00 : Entretien avec Arancha GONZALEZ, ancienne ministre espagnole des affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la coopération et Doyenne de l’Ecole des affaires internationales à Sciences Po, experte des relations internationales
20h20 : Mot de clôture
Pierre MONGRUÉ, Directeur Général Adjoint à l’International, CCI Paris-Île-de-France
Dans le cadre du partenariat qui nous lie à la CCI Paris Ile-de-France, PME-ETI.fr vous tient informés en priorité des principaux évènements qui peuvent vous permettre de booster votre croissance et de rencontrer des acteurs-clés de l’économie. Nous vous invitons à découvrir le CEFJ, le comité d’Echange Franco-Japonais, un réseau à taille humaine qui vous ouvre ses portes.
Animateur de la communauté franco-japonaise depuis plus de 25 ans
Des échanges à taille humaine et des opportunités pour votre Business development. Depuis 1997, le comité d’Echange Franco-Japonais est l’un des plus importants réseaux professionnels biculturels de la CCI Paris Île-de-France. Ses atouts reposent sur un réseau dynamique de plus 150 entreprises présentes en France et au Japon issues de tous les secteurs d’activité.
Une programmation riche
Conférences, forums, réunions networking etc…Des événements toujours au cœur l’actualité économique ! Le CEFJ organise de multiples rencontres professionnelles. Elles ont pour but d’informer et d’encourager les échanges au sein de la communauté d’affaires franco-japonaise.
Des passerelles multiples entre la France et le Japon
Personnalités du monde économique, Entreprises, Institutions publiques, Collectivités locales…Le CEFJ est une Communauté d’affaires unique. CEFJ est un espace ouvert à tous. Il est au croisement de l’actualité économique grâce à ses liens étroits avec ses partenaires tels que la CCI France Japon, la CCI japonaise en France, les ambassades de France et du Japon, le JETRO et les ministères des deux pays.
PME-ETI.fr et la CCI Paris Ile-de-France sont fiers de vous présenter ce partenariat qui a pour ambition de démystifier l'export et d'inciter plus de …
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