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Qui a peur du grand méchant marketing ?

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« C’est du marketing !» …La pire insulte qu’on puisse trouver pour signifier le vide, le vent, le superficiel, bref, le RIEN…Il est temps de revenir aux fondamentaux ! Marketing vient de « market », le marché. Le marketing, c’est comprendre à qui on s’adresse, les besoins du secteur, ses attentes et donc ce qu’on peut lui proposer pour l’accompagner, faire progresser son activité. Et non « comment rendre plus joli pour le client ce dont il n’a pas besoin ».

Par Isabelle de Goüyon Matignon – fondatrice de Gemma360

D’autant plus que l’opération serait totalement contre-productive : un client déçu ou berné ne sera ni fidèle, ni prescripteur, donc adieu le chiffre d’affaires…

Le marketing permet de répondre efficacement à la question :

« Comment puis-je vous aider ? »

  • Comprendre son marché et ses évolutions
  • Comprendre ses clients et leurs besoins
  • Comprendre comment instaurer un dialogue utile avec son client pour l’aider

Aujourd’hui, le marketing est d’autant plus indispensable qu’avec la récente pandémie, les rdv clients en présentiel se sont faits plus rares, courts et factuels.

On a donc moins d’échanges informels pour prendre le temps d’écouter et de comprendre les besoins de ses clients.

Et donc, en amont, avoir déjà une petite idée de qui il est.

Marketing & Relations Clients

Le marketing c’est mieux connaître ses clients, ses offres, ses marchés, en dehors de la variable “consommation” : leur comportement d’achat, comment les contacter, à quel(s) moment(s), sur quel(s) sujet(s) ?

Et proposer une expérience client optimale.

Le marketing c’est de l’analyse pour comprendre un marché, de l’écoute pour comprendre un client, et de l’adaptation pour proposer un produit ou un service utile, en adéquation avec les besoins d’une entreprise. 

Faire du marketing, c’est placer le client au cœur de la relation.

Juste un intermédiaire entre le produit/service et son client.

En gros, un Meetic professionnel pour faire matcher un besoin client avec les produits/services adaptés ! 😉

Marketing & Data

Le marketing s’appuie avant tout sur de la data, des données chiffrées, du comportemental qui permet :

  • De construire un CRM/Base de données afin de savoir qui sont ses clients, et ne pas repartir de zéro à chaque contact avec eux : Écoute, fidélisation, engagement client
  • De segmenter ses clients selon des profils similaires pour analyser et avoir meilleure compréhension de leur comportement : Comprendre les codes du client et lui parler son langage
  • De communiquer avec le client en construisant des plans relationnels adaptés et des parcours clients efficaces : Gain de temps, génération de leads, expérience client
  • D’accompagner les commerciaux dans la compréhension des produits/services en répondant à des besoins identifiés, en proposant des solutions adaptées : Confiance, partenariat
  • Cela permet également de se remettre en question en repartant des attentes clients remontées, analysées, factuelles pour proposer les bonnes solutions : Innovation, création de valeur

Bien entendu, cela ne remplace en rien les échanges bien réels et le dialogue avec ses clients.

Marketing & Authenticité

Être honnête, avoir les bonnes infos et communiquer sur les bonnes données permet également d’éviter toute incompréhension entre l’entreprise et son client.

Et surtout, de ne jamais penser à la place de son client : il faut sans cesse tester, itérer, confronter avec ses clients pour toujours proposer des solutions utiles et fonctionnelles grâce à :

  • Des enquêtes et études quali ou quanti
  • Des opérations de marketing direct (ou growth hacking) : par phoning, email ou mailing, voire en présentiel ou sur les réseaux sociaux
  • Des metrics digitaux type trafic site/appli, visiteurs uniques, taux d’engagement
  • Des rencontres lors de salons et autres événements professionnels

Marketing et Performances Commerciales

Enfin, développer une segmentation des comportements clients permet de mieux adresser et capter le maximum de valeur :

  • Détecter les meilleurs clients, les segments prioritaires, les actifs non exploités
  • Cibler en fonction des typologies pour mieux adresser (contenus plus impactants donc meilleurs leads et rentabilité)

Finalement, vous faites certainement déjà du marketing sans le savoir… J’ai raison ? 😉

 

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Gestion du postes clients pour les PME et ETI

Le Redesign-To-Cost (ou reconception à coût objectif), permet d’améliorer la compétitivité d’un produit ou d’une gamme de produits en réduisant ses coûts ou en augmentant sa valeur. Souvent, les deux leviers sont activés en même temps afin de compenser les surcoûts liés à une relocalisation. Atol, Seb, veloscoot …sont autant d’entreprises qui ont mené cette démarche dans le passé, avec le succès qu’on leur connaît.

Par Jean-Baptiste Guillaume – Associé IAC Partners

Dans le cadre d’une relocalisation, un critère de choix essentiel est le produit et son positionnement sur le marché local. Alors comment conjuguer valeur perçue par l’utilisateur et optimisation des coûts ? C’est à cette question que répond le Redesign-To-Cost en s’intéressant aux rapports entre les performances du produit et l’allocation du coût et de la valeur. Certes, l’approche diffère en fonction de l’étape de développement du produit à partir de laquelle on applique la démarche. Mais que l’on débute le développement ou que l’industrialisation soit déjà en cours, il est indispensable d’évaluer les inducteurs de coûts liés aux fonctions ou au process. Ainsi, le Redesign-To-Cost peut faire gagner 5% sur les coûts au lancement commercial du produit mais peut monter jusqu’à 30% dans le cadre de la mise en place d’une conception modulaire.

Au cours d’un développement, le ReDesign-to-Cost va repenser les fonctions du produit pour répondre au juste besoin du marché. Focaliser les coûts du produit sur les fonctions qui apportent de la valeur au produit, c’est tout l’enjeu de la démarche. Chaque fonction ou sous-ensemble se voit attribué un coût en fonction des performances attendues. Il s’agit d’un processus itératif et collaboratif où tous les acteurs du développement (marketing, R&D, achats, etc.) convergent sur des idées challengeant le contenu du produit avec des gains ou des coûts associés. Ces idées peuvent remettre en cause le processus de production (platforming, approche de différenciation retardée, etc.) ou encore le business model afin de mieux répondre aux habitudes des consommateurs locaux (par exemple, plutôt que de vendre une poussette à un prix élevé, on la proposera en location longue durée).

Si l’industrialisation du produit a déjà démarré, le Redesign-To-Cost s’attardera plutôt sur un accroissement de la marge en réduisant les coûts de production. On s’attachera alors à ressourcer localement, à trouver des schémas alternatifs de supply-chain et à réduire l’impact de la main d’œuvre sur le coût total du produit. En général, c’est ce dernier point qui rend les relocalisations coûteuses. On privilégiera la main d’œuvre sur les opérations à forte valeur ajoutée et acceptera l’automatisation des autres tâches. C’est également un excellent moyen de réduire les coûts cachés associés à la production dans les pays low-cost : les non-qualités sont traitées immédiatement et durablement, la supply-chain est optimisée, les délais sont réduits et la collaboration avec les fournisseurs est renforcée. A l’approche d’un démarrage de production, on se limitera aux scénarios à faible effort et fort ROI, liés aux achats et à la supply-chain.

Enfin, si la relocalisation implique de nouveaux investissements, la méthode permet d’améliorer le Total-Cost-of-Ownership, en dimensionnant au juste besoin un appareil de production flexible et évolutif. Dans ce cadre, l’utilisation du revamping est également une option, de même que la transformation digitale en réalisant une usine 4.0 afin de tirer parti des avantages technologiques français.

Les méthodologies de ReDesign-To-Cost utilisées depuis plus de 30 ans par IAC Partners ont aidé de nombreux clients à conserver leurs sites de production en France ou à relocaliser certaines gammes de produits. De la construction d’une stratégie de relocalisation cohérente en fonction des enjeux économique à l’accompagnement dans la réalisation des projets de conception et de mise en production, IAC Partners réalise les audits des pratiques opérationnelles, la mise en place de méthodes pragmatiques et la recherche des solutions adaptées avec vous.

Afin de favoriser le financement des entreprises, la loi Pacte supprime la condition de détention du capital imposée aux associés des sociétés civiles, SARL et Sociétés par Actions afin de permettre de souscrire à un compte courant d’associés. Cependant, il y a quelques principes à comprendre pour maitriser ces dispositifs.

Par Nathalie SAINTE ROSE MERIL – Avocate fiscaliste

Un compte courant d’associés retranscrit les relations pécuniaires entre les associés et leur société, mais par principe cette relation est unilatérale, c’est à l’associé qu’il appartient de prêter de l’argent à son entreprise. En revanche, un associé personne physique ne peut se voir consentir un prêt par sa société, c’est une obligation de rigueur. Outre les conséquences sur le plan du droit des sociétés et du droit pénal, des sanctions fiscales sont également prévues. Ainsi suivant l’article 111-a du code général des impôts (CGI), les sommes mises à la disposition de l’associé sont considérés comme des distributions.

La conséquence qui en découle est la mise en application du dispositif de la distribution dite « officieuse » (non application de l’abattement de 40%, non application de la flat taxe de30%) qui va donc entrainer une imposition supplémentaire de 25% au barème progressif de l’impôt sur le revenu des personnes physiques.

Exemple : votre société vous prête 70 000€ en 2019 et il reste à rembourser 50 000€ au 31 décembre 2020.
L’Administration fiscale pourrait imposer la somme de 50 000€ au titre des revenus distribués avec une majoration de 12 500€ (50 000 x 25%) sur la base imposable sans compter les prélèvements sociaux, soit une base imposable à l’IR de 62 500€ + les prélèvements sociaux sur la base de 50 000€ .

De même, l’administration fiscale pourrait considérer que cette mise à disposition est un revenu distribué et un acte anormal de gestion pour défaut de constatation d’un intérêt. Pour autant, en pratique il ne peut être considéré que cette mise à disposition soit à la fois un revenu distribué et un prêt donnant lieu à la constatation d’un intérêt, l’Administration devra donc choisir sous quel angle elle voudra vous imposer.

Alors que faire lorsque vous constatez que votre compte courant d’associés est débiteur ? Pas de panique : il peut s’agir de frais que la société doit vous rembourser ou d’une avance sur des dividendes à verser par l’entreprise, ce qui importe c’est que le solde de votre compte courant d’associés ne soit pas débiteur en fin d’exercice social.

Attention néanmoins : lorsque votre entreprise met à votre disposition des sommes et qu’en fin d’année vous n’avez pas remboursé ces sommes (le solde du compte courant d’associés est donc débiteur), il vous faudra prévoir une convention que vous aurez préalablement enregistrée pour lui donner une date certaine et prévoir aussi un taux d’intérêt correspondant a minima à la moyenne des taux effectifs moyens pratiqués par les établissements de crédit pour des prêts à taux variable aux entreprises, d’une durée initiale supérieure à deux ans.

En cas de contrôle fiscal, suivant les dispositions des articles 49bis à 49 sexies de l’annexe III au CGI, vous pouvez néanmoins demander la restitution des impositions si vous avez opéré le remboursement des montants laissés à votre disposition et préalablement payé les impositions résultant du contrôle fiscal.

Et il faudra conservez la même vigilance lorsque vous prêtez de l’argent à votre entreprise en vous assurant au préalable de pouvoir justifier des sommes mises à la disposition de votre société car il s’agit bien d’une dette dont il faut pouvoir justifier de l’inscription au passif du bilan de votre entreprise, alors même que cette dette a été portée en comptabilité au cours d’un exercice prescrit (CE 20.01.1992 n°67764 8e et 9e s/s Passot RJF 3.92 n°383 ).

Paiements internationaux : ces PME & ETI qui ont sauvé leurs marges avec iBanFirst
« La bascule est discrète, mais massive chez les PME. Ces 3 derniers mois, c’est à nouveau plus de 1 000 PME & ETI qui ont décidé de travailler avec iBanFirst. Optimiser ses paiements internationaux pour sauver ses marges n’est plus réservé aux seuls grands groupes ». Pierre-Antoine Dusoulier, CEO d’iBanFirst, est bien placé pour le savoir. Il a créé le nouveau leader des paiements internationaux après avoir expérimenté les carences du système. Avant, les petites entreprises qui faisaient de l’import, de l’export ou avaient des filiales n’avaient pas le choix : elles subissaient à la fois les variations monétaires et le manque de transparence des banques. Résultat : des marges qui s’érodent au moment de payer la facture ou de rapatrier son argent. Pourtant, depuis deux ans, avec un dollar qui a perdu 11% de sa valeur en 12 mois ou les monnaies asiatiques qui s’affaiblissent, les digues ont sauté. Les patrons de PME comme les directeurs financiers ont décidé de faire jouer la concurrence pour protéger leurs marges. Paiements internationaux : ces PME & ETI qui ont sauvé leurs marges grâce à iBanFirst Le nouveau leader du paiement international affiche une croissance à deux chiffres. iBanFirst compte ainsi plus de 10 000 PME et ETI comme clientes, et gère plus de 2,5 milliards d’euros de paiements par mois. Pourquoi un tel engouement ? Parce que les clients veulent reprendre la main. Chez iBanFirst, chaque PME ou ETI dispose :  
  • de tarifs les plus compétitifs du marché avec une garantie de transparence
  • de son « Global Account » dédié, afin de piloter ses comptes et toutes ses transactions.
  • de son expert dédié pour guider les décisions stratégiques et savoir comment se couvrir ;
« Ce n’est que le début d’une bascule pour les PME exposées à l’international, explique Pierre-Antoine Dusoulier, d’iBanFirst. Celles qui ont franchi le cap gagnent des parts de marché par rapport à leurs concurrents. Les variations euro/dollar, l’instabilité géopolitique… tout cela a accéléré la prise de conscience ». Après une année folle sur le front des monnaies, 2026 s’annonce encore plus complexe. Une incertitude qui pousse chaque jour plus de PME et ETI à protéger ce, qui peut l’être.

Protégez vos marges avec iBanFirst Votre entreprise est-elle éligible ? Cliquez ici 

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