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Gouvernance d’entreprise : le Medef crée un comité spécial

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La gouvernance d’entreprise est parfois considérée par les PME et ETI comme un ensemble de règles et d’obligations contraignantes alors qu’au contraire, elle doit être appréhendée comme un facteur de performance globale et de pérennité. Ce comité, crée par le Medef, a précisément pour objectif d’éveiller les consciences et d’inciter l’ensembles de entreprises à adopter les bonnes pratiques.

Par la rédaction

Le Medef, qui était déjà à l’origine, avec l’AFEP en 1995, du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées (sociétés du CAC40 et plus largement des sociétés du SBF120) se donne aujourd’hui pour mission de promouvoir la gouvernance d’entreprise auprès de toutes les sociétés qu’il représente, quelle que soit leur taille.

Ce nouveau Comité sur la gouvernance des entreprises, crée à l’initiative de Geoffroy Roux de Bézieux et Patrick Martin a pour président Patrick Bertrand (Ex CEO de Cegid Group et Directeur Général « Opérations » d’Holnest). Le comité part du principe que les bonnes pratiques de la gouvernance d’entreprise ne doivent pas être perçues comme des freins mais comme de véritables leviers de croissance pour les entreprises dans une perspective à long terme,

L’idée est de convaincre les chefs d’entreprise que c’est à travers une bonne gouvernance qu’ils pourront bénéficier d’un accès facilité au financement et inscrire leur action dans le nouvel objet social de l’entreprise tel que le défini la loi Pacte en prenant en compte les intérêts de toutes les parties prenantes de l’entreprise, notamment les enjeux sociaux et environnementaux de leur activité et oeuvrer ensemble dans le sens d’une croissance responsable. Un engagement dont le Medef a fait sa raison d’être.
 
Le comité sur la gouvernance des entreprises a opté pour une composition plurielle qui se veut mixte, intergénérationnelle et transversale quant à la taille des entreprises, la structuration de leur actionnariat ainsi que leur secteurs d’activité. Il est ainsi composé de représentants de grands comptes, d’ETI, de PME, de startups, de sociétés familiales, industrielles et de services, cotées et non cotées. On y trouve également des investisseurs et représentants du monde académique et juridique.
 
Les objectifs 
 
• Être un lieu d’échanges sur la gouvernance et une force de propositions en vue d’améliorer les pratiques de gouvernance
• Promouvoir les bonnes pratiques de gouvernance en soulignant leur contribution à la performance de l’entreprise
• Adapter et transmettre les propositions de bonnes pratiques de gouvernement d’entreprise auprès de toutes les typologies d’entreprises, de la startup aux PME/ETI et grands groupes
• Définir la position du Medef lors des révisions du code Afep-Medef et d’interventions législatives sur le sujet
 
Composition du comité sur la gouvernance des entreprises
 
• Patrick Bertrand, Directeur Général “Opérations”, Holnest
• Dominique Ceolin, Chairman of the Board, ABC Arbitrage
• Anne-Laure Constanza, Fondatrice, Envie de Fraises
• Dominique de La Garanderie, ancienne Bâtonnière de l’ordre des avocats du barreau de Paris, Cabinet La Garanderie avocats
• Laurent Fiard, CoFondateur et Président Directeur général, Visiativ
• Delphine Gieux, Secrétaire du conseil, Schneider Electric
• Sophie L’Hélias, Administrateur, Kering, Fondatrice et présidente, LeaderXXchange
• Philippe Louis-Dreyfus, Président, Louis-Dreyfus Armateurs
• Emmanuel Lulin, Directeur général de l’éthique, délégué du président, L’Oréal
• Olivier Millet, Membre du directoire, Eurazeo
• Jean-Louis Petithuguenin, Président Directeur général, Groupe Paprec
• Fanny Picard, Associée fondatrice, Alter Equity
• Alain Pietrancosta, Professeur de droit des sociétés, droit financier et gouvernance, École du droit de la Sorbonne
• Carol Xueref, ancienne Secrétaire générale d’Essilor, Administrateur, Ipsen et Eiffage.

Cette composition a pour objectif de s’élargir prochainement à d’autres personnalités.

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Céline Cherqui –Fondatrice de OneWay
Placer l’intelligence émotionnelle au cœur du recrutement permet de sélectionner des profils proches de la culture de l’entreprise. Ces collaborateurs, plus conscients de leurs émotions, auront plus de facilité à s’auto-évaluer et à s’adapter si besoin, ils seront par conséquent plus performants. Ils pourront par ailleurs, être capables de percevoir les sentiments de leurs collègues et seront plus doués pour transmettre leurs compétences et pour manager. Ils seront naturellement ouverts aux travaux en groupe et développeront autour d’eux un environnement d’intelligence collective.  La gestion de ses émotions est donc facteur d’excellence individuelle qui favorise aussi la performance collective. Pour résumer, l’intelligence émotionnelle vous permet de :
  • Mieux collaborer avec votre équipe et de créer une synergie
  • Prendre du recul avant d’agir pour réduire les réactions impulsives
  • Gérer les conflits de manière constructive
  • Communiquer de façon efficace et sans ambiguïté
  • Développer votre empathie
  • Faire des choix et à passer à l’action, en mettant en place des solutions objectives
  • Gérer le stress et s’adapter au changement
Les managers sont les premiers à devoir incarner le concept de l’intelligence émotionnelle, faisant d’elle une compétence managériale indispensable.

Ok, et comment la développer ?

#1 Pratiquez l’écoute active Ecoutez dans le but de comprendre vous permettra de créer du lien avec les autres, d’instaurer la confiance et de développer votre empathie. #2 Faites preuve d’adaptabilité Être flexible vous permettra de réagir de manière appropriée à chaque situation. #3 Adoptez le style de management adéquat Accompagnez vos collaborateurs pour favorisez l’intelligence collective de votre équipe. #4 Encouragez le feedback Il vous permettra de vous autoévaluer et d’être dans l’amélioration continue permanente. #5 Apprenez à résoudre les conflits Encouragez la transparence, elle vous permettra de soutenir vos collaborateurs. En d’autres termes, utilisez vos émotions de manière intelligente, et apprenez à vous en servir au quotidien pour être plus performants. Vous l’aurez compris :  Aider vos collaborateurs à développer leur intelligence émotionnelle, c’est leur donner des ressources pour améliorer leur performance et leur engagement. 📞 Si cet article vous a donné des idées pour améliorer votre processus recrutement mais que tout reste encore un peu flou, …Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pourrez rencontrer. Céline Cherqui – Directrice Recrutement – OneWay  
Personnalisation des modes de travail : un enjeu crucial pour les entreprises
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Une mutation profonde des modes de travail

L’évolution des modes de travail s’est accélérée avec la crise sanitaire de 2020. Avant cette période, le télétravail concernait une minorité d’employés, principalement dans les secteurs technologiques ou les métiers créatifs. La pandémie a contraint de nombreuses entreprises à adopter rapidement le travail à distance. Ce bouleversement, bien que temporaire dans certains cas, a durablement modifié les attentes des collaborateurs. Aujourd’hui, les modèles hybrides – alternant télétravail et présence sur site – sont devenus la norme pour de nombreuses organisations. Selon une étude menée par McKinsey en 2023, plus de 50 % des employés considèrent le travail hybride comme un critère essentiel dans le choix de leur employeur. Les avantages sont clairs : flexibilité accrue, réduction des temps de transport, et meilleure conciliation entre vie professionnelle et personnelle. Cependant, ces évolutions posent aussi des défis majeurs, notamment en termes de gestion des équipes et d’équité.

Pourquoi la personnalisation des modes de travail est essentielle ?

Dans ce contexte, adopter une approche unique pour tous les collaborateurs ne suffit plus. Chaque employé a des attentes, des contraintes et des préférences spécifiques. Ces différences peuvent être liées à :
  • La nature du poste : un développeur web peut aisément travailler à distance, tandis qu’un technicien de maintenance devra être présent sur le terrain.
  • La personnalité : certains collaborateurs s’épanouissent dans un environnement collectif, tandis que d’autres préfèrent la solitude et la concentration qu’offre le télétravail.
  • Les contraintes personnelles : un parent avec de jeunes enfants peut avoir des besoins différents d’un jeune diplômé sans attaches familiales.
  • Le parcours professionnel : un senior expérimenté n’aura pas les mêmes attentes qu’un junior cherchant à développer ses compétences.
Ainsi, la personnalisation des modes de travail permet non seulement de répondre aux besoins individuels, mais aussi de maximiser la productivité et la satisfaction. L’enjeu est d’adopter une approche équilibrée, qui combine flexibilité et efficacité organisationnelle.

Les bénéfices d’une approche sur-mesure

Renforcer l’engagement des collaborateurs Des employés écoutés et respectés dans leurs préférences sont plus susceptibles de s’impliquer activement dans leur travail. Selon une enquête de Gallup, les entreprises qui offrent des modes de travail flexibles enregistrent une augmentation de 20 % de l’engagement des équipes. Un collaborateur engagé est également un atout pour l’entreprise : il contribue à améliorer l’ambiance de travail, à réduire le turnover et à augmenter la productivité. Attirer et fidéliser les talents Dans un marché de l’emploi compétitif, les entreprises doivent se différencier. Offrir des conditions de travail adaptées est un critère clé pour attirer de nouveaux talents. De même, personnaliser les modes de travail contribue à retenir les employés actuels, en réduisant le risque de départs liés à l’insatisfaction. Améliorer le bien-être au travail Le bien-être des collaborateurs n’est plus un simple bonus : il est devenu un impératif. Les entreprises qui favorisent une meilleure qualité de vie au travail constatent une diminution des arrêts maladie et une hausse de la motivation. En personnalisant les modes de travail, les employeurs montrent qu’ils se soucient de la santé mentale et physique de leurs équipes, ce qui renforce leur image et leur culture d’entreprise.

Les défis de la personnalisation

Si les bénéfices sont nombreux, personnaliser les modes de travail n’est pas sans difficultés. Éviter les inégalités Offrir une flexibilité accrue à certains collaborateurs peut créer un sentiment d’injustice chez ceux pour qui cela n’est pas possible. Par exemple, les métiers nécessitant une présence physique pourraient se sentir défavorisés par rapport à ceux qui bénéficient du télétravail. Gérer la logistique et la technologie La mise en place de modes de travail personnalisés implique des investissements en outils numériques, en formation et en gestion des plannings. Les entreprises doivent également garantir la sécurité des données et la qualité des communications, quel que soit l’environnement de travail. Maintenir la cohésion d’équipe Un risque du télétravail ou des modèles hybrides est la dilution du sentiment d’appartenance. Les managers doivent redoubler d’efforts pour maintenir une culture d’entreprise forte et assurer une collaboration efficace entre les membres de l’équipe, quel que soit leur lieu de travail.

Les clés pour réussir la personnalisation des modes de travail

Écouter les collaborateurs Mettre en place des enquêtes internes, organiser des entretiens individuels et recueillir régulièrement les feedbacks permet de mieux comprendre les besoins et les attentes. Segmenter les profils Il est crucial d’identifier les différents types de collaborateurs en fonction de leurs métiers, leurs aspirations et leurs contraintes. Cette segmentation facilite l’élaboration de solutions adaptées. Proposer une flexibilité encadrée Offrir une liberté totale peut être contre-productif. Il s’agit plutôt de définir des cadres clairs, comme un nombre minimal de jours sur site ou des plages horaires communes. Former les managers managers jouent un rôle clé dans l’accompagnement des équipes. Ils doivent être formés pour gérer efficacement des collaborateurs répartis entre différents lieux ou ayant des besoins variés. Investir dans la technologie Les outils numériques (visioconférence, plateformes collaboratives, logiciels de gestion de projets) sont indispensables pour garantir la fluidité du travail, où qu’il soit effectué. Favoriser les moments de rassemblement Pour maintenir la cohésion, il est important d’organiser des événements réguliers où l’ensemble des équipes peut se retrouver, physiquement ou virtuellement. La personnalisation des modes de travail n’est plus une option, mais une nécessité pour les entreprises souhaitant s’adapter aux évolutions du monde professionnel. En répondant aux besoins individuels des collaborateurs, elles renforcent leur engagement, leur bien-être et leur performance. Cependant, cette démarche demande des efforts en matière de logistique, de gestion et de communication. Face à ces enjeux, les entreprises qui réussiront seront celles capables d’allier flexibilité, équité et innovation, tout en plaçant l’humain au cœur de leur stratégie. La transformation des modes de travail n’est pas une fin en soi, mais une opportunité pour construire un environnement professionnel plus adapté, plus inclusif et, in fine, plus performant.
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