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SOFIAP – Un nouvel avantage salarial pour renforcer le lien entre employeurs et collaborateurs

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SOFIAP, filiale de la Banque Postale et de la SNCF, ouvre son expertise au secteur privé ! L’idée est de concevoir des prêts bonifiés avec les entreprises afin de faciliter aux salariés l’accès à la propriété immobilière en prenant en charge une partie ou la totalité des taux d’intérêt. Plus qu’un simple avantage financier, ces prêts subventionnés représentent pour l’entreprise un véritable outil de renforcement de la marque employeur, de la RSE et de l’engagement des collaborateurs.

Laurent Permasse, Président du Directoire SOFIAP, nous présente les nombreux avantages de ce dispositif gagnant-gagnant.

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Comprendre les mécanismes d'attribution des subventions
Les subventions publiques sont un levier crucial pour le financement de projets innovants, sociaux, ou environnementaux. Qu’il s’agisse d’une PME, d’une association ou d’une collectivité locale, comprendre les mécanismes d’attribution des subventions permet de maximiser vos chances d’obtenir un financement. Ces mécanismes sont souvent complexes et diffèrent selon le type de subvention, ce qui rend indispensable une bonne préparation. Par Pierre-Thomas Liger-Belair – Co-fondateur – expert en recherche et obtention de subventions chez ERiiC Cet article explore en détail les étapes clés du processus d’attribution des subventions en France et les critères de sélection à respecter pour soumettre un dossier solide et convaincant.

Étapes du processus d’attribution des subventions publiques

L’obtention d’une subvention publique suit un processus structuré et rigoureux. Chaque étape est essentielle pour garantir que les fonds soient attribués aux projets les plus prometteurs et conformes aux objectifs des programmes. Préparation du dossier de demande de subvention La première étape consiste à bien comprendre les conditions d’éligibilité. Chaque subvention publique est soumise à des critères spécifiques : taille de l’entreprise, secteur d’activité, localisation géographique, etc. Il est essentiel de réunir tous les documents requis (business plan, études d’impact, justificatifs financiers) pour répondre aux attentes des financeurs. Dépôt de la demande Les demandes de subventions se font soit sous format électronique, via des plateformes en ligne dédiées, soit par dossier papier, selon l’organisme. Il est crucial de respecter les délais de soumission pour ne pas être écarté d’office. Évaluation du dossier Une fois le dossier déposé, il est soumis à un comité d’évaluation. Ce comité examine différents aspects du projet : pertinence par rapport aux objectifs de la subvention, viabilité financière, et impact attendu (environnemental, économique, social). Les dossiers sont souvent notés selon une grille de critères, et les projets les mieux classés reçoivent les fonds. Décision finale Après l’évaluation, le comité de sélection se réunit pour prendre une décision finale. Les porteurs de projets sont ensuite informés des résultats, avec un retour sur les points forts et faibles de leur demande. Si la subvention est accordée, les fonds peuvent être débloqués en une ou plusieurs tranches.

Critères d’éligibilité et de sélection des subventions

Les critères d’éligibilité sont les premières barrières à franchir pour qu’un projet soit pris en considération. Ceux-ci varient selon la nature de la subvention et les objectifs de l’organisme qui la propose. Critères de base
  • Type de bénéficiaire : Certaines subventions sont réservées aux PME, aux associations, ou aux collectivités locales. Il est essentiel de vérifier si votre structure est éligible.
  • Secteur d’activité : Certaines subventions ciblent des secteurs spécifiques comme l’agriculture, l’énergie renouvelable, ou la recherche et développement.
  • Zone géographique : Des aides sont spécifiquement allouées à des régions en reconversion économique ou à des zones rurales.
Objectifs des subventions Les subventions publiques sont généralement attribuées en fonction de plusieurs objectifs économiques, sociaux ou environnementaux. Ces objectifs varient selon les priorités des politiques publiques, mais voici les principaux axes financés par les subventions :
  • Équipements : Aides pour l’achat de machines, d’outils, de matériels, ou d’équipements lourds. Ces subventions visent à moderniser les infrastructures des entreprises et à les rendre plus compétitives.
  • Transition numérique : Financements pour le développement d’applications web, l’achat de logiciels, d’ERP, ou encore la création ou refonte de sites internet (par exemple, des plateformes de e-commerce). Ces subventions encouragent les entreprises à se digitaliser pour répondre aux défis du marché moderne.
  • Immobilier : Subventions pour l’achat de terrains, de locaux, ou la construction, rénovation et aménagement d’infrastructures. Ce type de financement est particulièrement adapté aux entreprises en croissance qui cherchent à étendre leurs capacités.
  • Transition écologique et développement durable : Financements pour des projets de recyclage, de réduction des déchets, de traitement de l’eau, d’installation de panneaux photovoltaïques, ou encore pour des initiatives visant à réutiliser les matériaux et réduire la pollution. Ces subventions visent à encourager l’adoption de pratiques écologiques dans l’économie.
  • Recherche & Développement (R&D) : Subventions pour financer les coûts internes (salaires, matériel) et externes (sous-traitance) des projets de R&D. Elles encouragent les entreprises à innover en leur apportant des ressources pour le développement technologique.
  • Marketing et développement commercial : Subventions pour les projets de communication, de marketing, et de développement commercial. Elles aident les entreprises à se positionner sur de nouveaux marchés et à renforcer leur présence commerciale.
  • Prestations de conseil : Financements pour des services de conseil en pilotage et en stratégie, afin d’accompagner les entreprises dans la gestion de leur croissance ou de leur transition.
  • Export et recrutement : Certaines subventions visent à soutenir les entreprises dans leurs projets d’exportation ou de recrutement, en leur offrant des ressources pour accéder à de nouveaux marchés internationaux ou renforcer leurs équipes.
Viabilité financière Les organismes financeurs souhaitent s’assurer que le projet est financièrement solide et que le porteur de projet peut gérer les fonds correctement. Un business plan détaillé est souvent requis, ainsi que des projections financières réalistes. Impact attendu Les projets doivent démontrer un impact significatif sur l’environnement, l’économie ou la société. Par exemple, une subvention destinée à un projet environnemental évaluera la réduction des émissions de CO2, tandis qu’une subvention pour l’innovation regardera l’apport technologique et économique du projet.

Appels à projets : Un outil clé pour l’attribution des subventions

Les appels à projets (AAP) sont un des outils privilégiés pour l’attribution des subventions publiques. Ces AAP lancent des appels compétitifs pour sélectionner les projets les plus prometteurs.
  • Exemple : L’AAP de l’ADEME sur la transition énergétique propose des financements pour les projets qui visent à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments ou à développer des solutions d’énergie renouvelable.
La structure de la réponse à un AAP est cruciale. Le dossier doit être clair, détaillé, et répondre à tous les critères mentionnés dans l’appel à projets.

Les pièges à éviter lors de la demande de subvention

De nombreux projets échouent à obtenir des subventions pour des raisons qui auraient pu être évitées.
  • Dossier incomplet : Ne pas fournir l’ensemble des documents demandés est une des principales causes de rejet.
  • Sous-estimer l’importance de l’innovation ou de l’impact : Les projets qui ne démontrent pas une valeur ajoutée claire par rapport à l’objectif de la subvention sont souvent écartés.
  • Mauvaise gestion des délais : Ne pas respecter les délais administratifs peut être fatal pour la demande.

Conclusion : Maximiser ses chances d’obtenir une subvention

Obtenir une subvention publique repose sur une préparation rigoureuse et une compréhension claire pour maitriser les mécanismes d’attribution des subventions. Il est essentiel de bien préparer son dossier, de répondre aux critères d’éligibilité et de s’assurer que son projet apporte une réelle valeur. Pour les projets complexes, mobiliser des experts ou consultants spécialisés dans les subventions peut également augmenter les chances de succès.
Trophées Numériques CPME 2025 : les candidatures sont ouvertes !
Vous êtes une TME et vous avez réussi votre transformation digitale avec audace et succès ? La CPME met à l’honneur les entrepreneurs qui ont su prendre le virage numérique avec brio. Participez aux Trophées Numériques CPME 2025 et faites rayonner votre démarche innovante à l’échelle nationale. Les candidatures sont ouvertes !

Candidatez jusqu’au 15 septembre pour tenter de reporter 7000€ pour votre entreprise ! 

L’appel à candidatures est ouvert du 16 juillet au 15 septembre 2025

Entrepreneurs, déposez votre dossier en ligne et tentez de faire partie des 18 finalistes de cette nouvelle édition. Toute PME ayant engagé une transformation numérique est éligible, quel que soit son secteur. 42 000 € sont en jeu, soit 7 000 € par lauréat. Les entreprises gagnantes bénéficieront également d’une visibilité nationale à travers une campagne de valorisation, des interviews et un relais sur les réseaux sociaux de la CPME.

Comment candidater aux Trophées Numériques CPME 2025?

Pour candidater c’est très simple :
  • Sélectionnez le prix dans lequel vous souhaitez concourir parmi les 6 suivants :
  1. Le prix Croissance récompensera celle ou celui qui a mis à profit le numérique pour développer son activité, conquérir de nouveaux clients ou de nouveaux marchés.
  2. Le prix Cybersécurité couronnera celle ou celui qui a renforcé ses systèmes pour anticiper les cybermenaces, sensibilisé ses équipes et pris des mesures pour assurer la continuité de ses activités dans un environnement numérique toujours plus complexe
  3. Le prix Emploi & Inclusion récompensera un entrepreneur qui s’est servi d’outils numériques pour recruter, améliorer les compétences, les conditions de travail ou encore le fonctionnement de ses équipes.
  4. Le prix Notoriété sera décerné à un dirigeant de TPE/PME qui a utilisé la communication digitale pour se faire connaître de nouveaux publics, par exemple via les réseaux sociaux, une plateforme ou tout support numérique.
  5. Le prix Site internet en .fr récompensera un entrepreneur ayant créé et attiré une fréquentation ciblée sur son site vitrine ou de e-commerce, avec un nom de domaine en .fr pour valoriser son savoir-faire made in France et/ou sa présence sur le territoire français.
  6. Et le tout nouveau prix pour cette 7ème édition : Le prix IA qui sera attribué à l’entrepreneur ayant fait preuve d’innovation, de rigueur ou d’originalité, après avoir intégré l’intelligence artificielle dans son processus de développement.
  • Téléchargez le règlement du concours et le dossier de candidature du prix choisi (voir lien en début d’article), et renvoyez-le rempli avant le lundi 15 septembre 2025, minuit !
  • Le jury pré-sélectionnera jusqu’à 18 candidats pour la qualité de leur dossier.. Ils remporteront deux premiers gains et pas des moindres : une vidéo va être tournée dans leur entreprise pour qu’ils partagent leur démarche au plus grand nombre. Ces 18 vidéos de format court seront diffusées de manière sponsorisée et massive sur les réseaux sociaux, pendant 1 mois. En 2024 cette campagne vidéo a généré 3 millions d’impressions sur les réseaux sociaux.
  • Un vote du public en ligne à partir de ces vidéos, sera organisé pour compléter la note du jury et désigner les 6 lauréats 2025, pendant le mois qui précédera la remise des prix.
  • Une campagne de relations presse permettra de faire connaître le talent de ces finalistes

Soirée de remise des prix mardi 2 décembre à Paris

Save the date ! Les 6 lauréats des Trophées numériques CPME 2025 seront révélés mardi 2 décembre 2025, à la soirée de remise des prix, à Paris La Défense. Chacun d’entre eux décrochera la somme de 7 000 € et sera à nouveau mis sous les feux des projecteurs. A savoir : pour faciliter la venue des 18 finalistes, la nuit d’hôtel du 2 décembre à Paris leur sera offerte.
Coordonnées
Campus Cyber 5-7, Rue Bellini, 92800 Puteaux Métro : Esplanade de la Défense – Ligne 1
Amir Reza-Tofighi, président de la CPME, vous explique tout en vidéo et vous invite à candidater avant le 15 septembre.
Accord Europe‑États‑Unis : un compromis évite la guerre commerciale
Le 27 juillet 2025, l’Union européenne et les États‑Unis ont signé un accord majeur visant à réduire les tensions commerciales imminentes. L’administration américaine a abandonné son projet de tarif global à 30 % contre l’Europe pour le remplacer par une taxe standard de 15 % sur la majorité des biens européens exportés. Cet accord Europe‑États‑Unis vient à la suite de plusieurs mois de négociations tendues entre le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Par Serge de Cluny Ce dispositif comporte plusieurs exceptions notables. Certains secteurs jugés stratégiques bénéficient d’un régime « zéro‑tarif » réciproque : c’est le cas notamment des pièces aéronautiques, des produits pharmaceutiques génériques, des équipements pour semi‑conducteurs, de certaines matières premières agricoles. Par contre, le tarif de 50 % sur l’acier et l’aluminium reste en vigueur, même s’il sera remplacé par un système de quotas dans les mois à venir. Globalement, cet accord Europe‑États‑Unis protège certains pans de l’économie européenne tout en maintenant une pression tarifaire modérée sur les autres secteurs. Il pacifie la relation transatlantique sans céder totalement aux exigences américaines.

L’automobile européenne : le secteur le plus fragilisé

En imposant un tarif de 15 % sur les véhicules européens, l’accord réduit certes le risque de sanction, mais il constitue tout de même une hausse significative par rapport à l’ancien taux moyen de 4,8 % européen. Pour les constructeurs comme Mercedes‑Benz, BMW ou Stellantis, l’impact est double : des marges réduites et une perte de compétitivité face aux producteurs nord américains ou mexicains. De plus, l’incertitude juridique et économique plane toujours chez les fabricants dépendants des exportations transatlantiques. À l’inverse, les groupes européens qui ont implanté des usines aux États‑Unis, comme BMW en Caroline du Sud ou Stellantis, sont mieux armés pour compenser ces effets et demeurent compétitifs sur le marché américain.

L’aéronautique et la pharmacie : des gagnants de l’ombre

Le secteur aéronautique bénéficie d’une exemption totale de tarifs, ce qui représente un avantage considérable pour Airbus et ses fournisseurs européens. Cette clause protège une industrie fortement intégrée transatlantique et positionne Airbus comme un acteur privilégié pour capter des parts de marché aux États‑Unis. De même, les médicaments génériques et certains équipements pharmaceutiques sont exclus des droits de douane, une mesure qui favorise les exportateurs européens en stabilisant leur position internationale concurrentielle face aux acteurs américains.

L’industrie du luxe et les biens de consommation : frémissement perceptible

Si certains produits de luxe échappent à la taxation, l’ensemble des biens de consommation comme les voitures haut de gamme, les cosmétiques, les alcool raffinés (cognacs, whiskies européens) restent soumis à la taxe de 15 %. Cette situation pèse sur la compétitivité des marques françaises et italiennes, même si certaines boissons alcoolisées bénéficient d’exceptions spécifiques.

Les semi‑conducteurs et les technologies stratégiques : un terrain glissant

Les équipements de production de semi‑conducteurs et certaines technologies avancées sont exemptés de droits – une bonne nouvelle pour des acteurs comme ASML. Cependant, les phases d’investigation américaine, notamment sous la section 232, et les mesures de représailles européennes via l’« anti-coercition instrument » créent un niveau d’incertitude persistant. Les entreprises de technologies doivent donc continuer à surveiller l’évolution des règlementations.

Conséquences pour les PME et ETI françaises : entre vigilance et opportunités

Pour les exportateurs transatlantiques, cet accord Europe‑États‑Unis impose une vigilance renforcée sur les produits exportés : les entreprises concernées doivent clarifier si leur offre est concernée par les exemptions ou non. Les PME du secteur industriel, automobile, pharmaceutique ou aéronautique doivent réévaluer leur coût de revient à l’export, ajuster leur plan tarifaire ou songer à localiser une partie de leur chaîne dans la zone américaine. À l’inverse, les PME dans des secteurs exemptés peuvent profiter d’une opportunité stratégique de visibilité sur le marché US sans coût supplémentaire. Ce cadre favorise également les projets de partenariat industriel ou d’investissement transatlantiques, notamment dans l’aéronautique ou les équipements d’énergie et semiconducteurs.

Impact global : stabilité retrouvée, perspectives à moyen terme

En réduisant la menace d’un conflit commercial majeur, l’accord stabilise les marchés. L’annonce a entraîné une légère hausse des principaux indices européens et un renforcement de l’euro face au dollar . Toutefois, certains secteurs comme l’automobile restent exposés et l’équilibre du pacte repose sur des engagements économiques massifs : notamment 750 Md en achats d’énergie et 600 Md en investissement européen aux États‑Unis . Par ailleurs, la désignation de certains secteurs comme exemptés reste évolutive : plusieurs domaines comme les spiritueux, la pharmacie de marque ou certaines matières premières font encore l’objet de négociations.

Un tournant mesuré mais porteur de défis

Cet accord du 27 juillet 2025 amorce une réorientation profonde des échanges transatlantiques. Pour les PME et ETI françaises, il représente à la fois des risques à anticiper dans les secteurs soumis à une taxation, et des opportunités de visibilité inédite dans les segments exemptés. Au-delà de l’exonération tarifaire, il s’agit maintenant d’aborder ce nouveau contexte avec stratégie, en adaptant ses modèles export, en envisageant des implantations locales ou des alliances technologiques avec des partenaires européens ou américains.  
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