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Grand Ménage de Printemps : et si vous le faisiez… dans votre organisation ?

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Faites le grand ménage de printemps dans votre entreprise et dans vos équipes

Le printemps arrive, et avec lui, cette envie soudaine de ranger, trier, dépoussiérer… C’est aussi le moment idéal pour faire le grand ménage de printemps dans votre organisation ! Le nez dans le guidon, on entasse, on ajoute des bouts de process en mode rustine, à la va-vite, sans trop se poser de questions, et un jour, on ne sait plus ce qui sert vraiment. Mais l’organisation, ce n’est pas juste une histoire de process et d’outils. Ce sont aussi des équipes, des responsabilités floues, des circuits d’information qui se télescopent et des collaborateurs qui, faute de clarté, finissent au mieux par naviguer à vue. Vous entretenez régulièrement vos outils de production ? Faites de même avec vos équipes !

Par Isabelle de Goüyon Matignon – fondatrice de Gemma360

Pourquoi faire le grand ménage de printemps dans votre organisation ?

Nouveaux enjeux & projets, réglementations, RSE, changement de collaborateurs, de besoins clients, marchés mouvants, évolution des usages, croissance de la structure, innovations/R&D…

Ces évolutions permanentes ajoutent des grains de sable dans l’organisation :

  • Des process qui se grippent : entre les outils obsolètes, les validations à rallonge et les datas que personne ne met à jour, il est temps d’aérer tout ça
  • Une perte de performance : une organisation trop lourde freine la réactivité, alourdit le travail des équipes et décourage tout le monde
  • Des équipes déconnectées : quand les flux d’infos deviennent chaotiques et incompréhensible donc inapplicables, difficile de travailler efficacement ensemble
  • Un manque de responsabilisation : trop de process mal définis = des équipes qui ne savent plus qui fait quoi, et donc, des frustrations et du stress, voire du désengagement.

Comment simplifier et redonner de l’efficacité à votre organisation ?

Faites un diagnostic organisationnel

Avant de réorganiser, il est essentiel d’identifier les problèmes.

Commencez par :

  • Cartographier vos activités
  • Analyser les circuits d’information
  • Repérer les zones de blocage

Et surtout échangez, impliquez vos équipes dans la réflexion !

Puis posez-vous les bonnes questions :

  • Vos process sont-ils cohérents avec votre stratégie ?
  • Quels sont les freins actuels ?
  • Existe-t-il des doublons ou des redondances ?
  • Vos collaborateurs ont-ils une vision claire de leur rôle et de leurs responsabilités ?

Simplifiez et automatisez ce qui peut l’être

L’idée est de supprimer les pertes de temps inutiles et d’optimiser la valeur ajoutée :

  • Cartographiez vos flux de travail et d’information
  • Résolvez les points de friction grâce à des ateliers, du dialogue avec vos équipes
  • Automatisez les tâches répétitives

Par ex, en digitalisant le suivi simple avec un outil adapté : cela peut réduire de 30 % le temps de traitement des demandes clients.

Accompagnez le changement en impliquant vos équipes

Un bon ménage de printemps ne se fait pas seul. Si vos collaborateurs ne comprennent pas le sens des changements, ils les vivront comme une contrainte plutôt qu’une opportunité. Et l’organisation ne suivra pas.

  • Expliquez pourquoi : partagez la vision et les gains attendus pour chacun
  • Impliquez les équipes : faites-les participer au diagnostic et aux solutions
  • Valorisez des succès rapides : mettez en avant les améliorations visibles rapidement
  • Communiquez régulièrement : de la transparence et de la clarté évitent les frustrations…

Formez et responsabilisez pour ancrer durablement le changement

Une organisation efficace, c’est aussi une responsabilisation claire des équipes.

Pour cela :

  • Formez vos collaborateurs : privilégiez la pratique et l’échange pour mieux ancrer les changements
  • Clarifiez les rôles : qui fait quoi ? Pourquoi ? Mettez de la clarté pour éviter les zones grises
  • Encouragez l’initiative : offrez-leur de l’autonomie pour que vos équipes deviennent actrices du changement
  • Accompagnez sur la durée : un mentorat ou des sessions de coaching permettent d’adopter sereinement les nouveaux modes de fonctionnement.

En conclusion, vous y gagnerez :

  • Plus de clarté : tout le monde sait où trouver l’info et comment agir
  • Plus de performance : une organisation fluide et adaptée
  • Plus d’engagement : des équipes impliquées et responsabilisées

Et parfois, pour voir clair dans son organisation et faire le tri efficacement, un regard extérieur fait toute la différence : objectif, pragmatique, cette prise de recul permet d’identifier rapidement ce qui freine la performance et de structurer un plan d’action concret.

Alors, prêts pour votre Grand Ménage de Printemps ?

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Communication de crise dans les PME-ETI
Dans le monde actuel, personne n’est à l’abri d’une crise médiatique. Qu’il s’agisse d’une erreur interne, d’un produit défectueux ou d’une controverse publique, la manière dont une entreprise répond à une crise peut faire la différence entre une catastrophe gérée et un désastre irréversible. Pour les PME et les ETI qui ne disposent pas toujours des mêmes ressources que les grandes entreprises, il est crucial d’adopter des stratégies efficaces de communication de crise. Mais comment se préparer à l’inattendu et gérer l’incontrôlable ? La préparation est la pierre angulaire de toute gestion efficace et cet article va en préciser les points clés. Par Sandrine Leroy – Fondatrice d’Un café et une chaise Tout commence par l’élaboration d’un plan de crise détaillé. Il doit inclure l’identification des risques potentiels auxquels l’entreprise pourrait être confrontée. Une analyse approfondie permettra de mettre en lumière les situations susceptibles de déclencher une crise. Il est important et indispensable de constituer une équipe dédiée à la gestion et à la communication de crise, composée de membres clés de l’entreprise tels que la direction, le service marketing et communication, les ressources humaines, et le service informatique qui garantira la continuité des opérations et la sécurité des systèmes d’information. Ils doivent être prêts à intervenir à tout moment. C’est pour cette raison qu’un 2 ème représentant de chaque service doit être nommé suppléant en cas d’absence. Il peut être également judicieux de nommer un porte-parole. Pour garantir l’efficacité de cette équipe, il est essentiel d’organiser des sessions de formation régulières et des simulations de crise. Dédier une salle protégée des écoutes indiscrètes, envisager les différents cas de figure, parer à tous les imprévus est une bonne façon de ne pas être pris au dépourvu. Ces exercices permettent de tester et d’affiner les plans et procédures en place, assurant que tous les membres sachent exactement quoi faire s’il faut mettre en place une communication de crise. Par ailleurs, des outils de surveillance des médias et des réseaux sociaux doivent être utilisés pour détecter rapidement les signes avant-coureurs. Des alertes configurées sur des logiciels de veille médiatique permettent d’être immédiatement informé de toute mention négative ou potentiellement problématique concernant l’entreprise. Une PME ou une ETI sans plan de crise improvisera, entraînant des réponses désorganisées et inefficaces. Un plan d’action détaillé, consigné et une formation régulière de l’équipe de gestion sont essentiels pour être prêt à toute éventualité. Lorsque la crise survient, la rapidité de la réponse est cruciale. La première étape consiste à convoquer immédiatement l’équipe pour évaluer la situation et définir une stratégie d’action. Une communication initiale rapide est nécessaire pour reconnaître le problème et informer les parties prenantes que des mesures sont en cours. La transparence est le maître-mot. Communiquer de manière honnête et factuelle, sans spéculations, est essentiel pour maintenir la confiance du public et des parties prenantes. Dans ce cadre il est important de fournir des mises à jour régulières sur l’évolution de la situation et les actions entreprises pour résoudre la crise. Montrer de l’empathie pour ceux qui sont touchés et assumer la responsabilité des actions de l’entreprise renforce cette confiance. Les réseaux sociaux peuvent amplifier une crise en propageant rapidement des informations erronées, mais ils sont également des outils précieux pour la gérer en diffusant des communications officielles et en mobilisant les ressources nécessaires. Surveiller en temps réel les mentions et les conversations permet de contrôler la narrative. Répondre rapidement aux questions et préoccupations, modérer les interactions sur les réseaux aide à apaiser les tensions et à montrer que l’entreprise est à l’écoute de ses clients et partenaires. Il ne faut jamais laisser un doute s’installer. Une PME qui néglige les conversations et plaintes sur les réseaux sociaux laisse les rumeurs et la désinformation se propager. Une surveillance active et une intervention rapide pour corriger les informations erronées et répondre aux préoccupations sont indispensables. On utilise alors une communication de crise claire, précise et cohérente avec toutes les parties prenantes pour désamorcer. Cela inclut les employés, les clients, les partenaires et les autorités. Tous doivent recevoir les mêmes informations afin d’éviter les malentendus et les rumeurs. Dans certaines entreprises, une ligne téléphonique et une adresse mail sont même dédiées de façon à centraliser les messages. Tous les secteurs peuvent être touchés de la petite PME à l’ETI. Certaines gèrent ces périodes tumultueuses avec plus ou moins d’aisance. Par exemple, quand une PME du secteur alimentaire détecte une contamination dans l’un de ses produits, elle réagit immédiatement en retirant le produit des rayons et en publiant un communiqué de presse détaillant la situation, les mesures prises et les options de remboursement pour les clients. Cette réactivité montre un engagement envers la sécurité des consommateurs et aide à préserver la réputation de l’entreprise. En revanche, certaines erreurs peuvent aggraver la situation. Nier ou minimiser la gravité de la crise est une réaction courante mais désastreuse. Une entreprise dans le domaine de la mode a refusé de reconnaître les conditions de travail insalubres dans ses usines, niant les témoignages des collaborateurs et les rapports des médias. Cette attitude a non seulement contribué à la dégradation de la communication mais a aussi considérablement endommagé la réputation de l’entreprise. La solution réside dans la reconnaissance rapide des problèmes et la démonstration que des mesures correctives sont en cours. Une autre erreur fréquente est de fournir une communication confuse ou incomplète. Prenons l’exemple d’une entreprise de logiciels, confrontée à une panne majeure, qui ne fournit que des informations vagues et incohérentes à ses clients. Elle crée confusion et frustration et génère de l’inquiétude. Bien souvent elle sera la cible d’une propagation virale d’informations déformées et négatives sur les réseaux sociaux. Il ne faut pas non plus minimiser le rôle des médias, qu’il s’agisse de la presse, des radios ou des télévisions locales, qui sont toujours très vite informées et rapidement sur place. Elles agissent comme une source principale d’information pour le public, relayant des nouvelles en temps réel et fournissant des mises à jour constantes sur l’évolution de la situation. Leur capacité à diffuser rapidement des informations précises est essentielle pour maintenir le public bien informé et éviter la propagation de rumeurs. Dans ce cadre, un communiqué de presse reprenant les mêmes informations que celles données aux parties prenantes est crucial. Cela garantit la cohérence et la transparence. Pour les PME et les ETI, une gestion efficace de la communication de crise est indispensable pour préserver leur réputation. La préparation minutieuse, la réactivité, la transparence et l’empathie sont les piliers d’une stratégie réussie. A savoir qu’une crise influence directement et durablement le chiffre d’affaires, les ventes et la marge. Elle impacte aussi significativement les esprits. Près de 50% des français ont déjà renoncé à acheter un produit ou un service d’une marque ayant fait l’objet d’un problème rendu public. Être préparé est donc non seulement une nécessité, mais un avantage concurrentiel crucial… La crise surprend à l’improviste.
Fête des métiers et de l’alternance le 21 mai 2025
Expérience professionnelle, rémunération, autonomie… l’alternance est aujourd’hui plébiscitée par les jeunes comme par les entreprises. Pour vous aider à choisir votre formation et décrocher votre contrat d’apprentissage, participez au Forum de l’alternance les 29 & 30 avril et à la Fête des métiers et de l’alternance le 21 mai 2025. Deux évènements pour deux fois plus de chances de trouver l’alternance dont vous rêvez.

Forum de l’alternance les 29 & 30 avril 2025

Forum de l’alternance se déroulera les 29 & 30 avril prochains à la Cité des sciences et de l’industrie de Paris. Un évènement à ne pas manquer pour choisir son orientation, dialoguer avec des écoles, rencontrer des employeurs et décrocher un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation (plus de 6 000 contrats proposés). Nos écoles : toujours fidèles au rendez-vous Vous êtes à la recherche d’une formation en alternance ? Vous souhaitez affiner votre projet professionnel ? Rencontrez nos écoles. Elles vous présenteront leurs formations en apprentissage et répondront à toutes vos questions sur les métiers et leurs évolutions :
  • LÉA-CFI, l’école de la transition écologique pour une ville décarbonée, propose des formations dans les domaines de la performance des bâtiments, du génie énergétique & climatique, de la valorisation des espaces naturels, paysagers & sportifs, de la mobilité, des travaux publics…
  • SUP de V prépare à la performance en entreprise par ses formations aux métiers de la vente, de l’ingénierie d’affaires, des achats, du marketing, du management, de la gestion-comptabilité, des ressources humaines, de l’international, de la qualité (QSSE)…
  • FDME, la Faculté des Métiers de l’Essonne, propose 90 formations en alternance autour de l’artisanat (coiffure, esthétique, boulangerie, cuisine…), l’industrie (automobile, maintenance, énergétique, électrotechnique…) et le tertiaire (commerce, gestion, immobilier, informatique, tourisme…)
  • UTEC, le Centre de Formation d’Apprentis de la CCI Seine-et-Marne, propose plus de 50 formations dans 3 filières : hôtellerie-restauration-tourisme, comptabilité-management-commerce-gestion et informatique-numérique-fibre optique-cybersécurité.
Nos conseillers d’orientation : à votre écoute Vous pourrez également échanger avec nos conseillers d’orientation CIOP. Ils seront à votre disposition pour vous aider à bâtir votre projet d’orientation et répondre à toutes vos questions. Un événement organisé par la CCI Paris Ile-de-France en partenariat avec la ville de Paris, la Cité des Métiers, France Travail, la DRIEETS, la Mission locale de Paris, la région Ile-de-France et Thotis. L’entrée est libre et gratuite.

En savoir plus sur le Forum de l’alternance

Fête des métiers et de l’alternance

Vous êtes à la recherche d’une formation, d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation ? Rencontrez-nous le 21 mai prochain à Paris Montreuil Expo lors de la Fête des métiers et de l’alternance. Vous pourrez :
  • Découvrir les formations qui mènent à des métiers qui recrutent, dialoguer avec leurs représentants, connaître leurs débouchés, les modalités d’inscription… 4 écoles de la CCI Paris Ile-de-France y participeront et répondront à toutes vos questions sur leurs formations : – LÉA-CFI, l’école de la transition écologique pour une ville décarbonée, propose des formations dans les domaines de la performance des bâtiments, du génie énergétique & climatique, de la valorisation des espaces naturels, paysagers & sportifs, de la mobilité, des travaux publics… – SUP de V prépare à la performance en entreprise par ses formations aux métiers de la vente, de l’ingénierie d’affaires, des achats, du marketing, du management, de la gestion-comptabilité, des ressources humaines, de l’international, de la qualité (QSSE)… – FDME, la Faculté des Métiers de l’Essonne, propose 90 formations en alternance autour de l’artisanat (coiffure, esthétique, boulangerie, cuisine…), l’industrie (automobile, maintenance, énergétique, électrotechnique…) et le tertiaire (commerce, gestion, immobilier, informatique, tourisme… – UTEC, le Centre de Formation d’Apprentis de la CCI Seine-et-Marne, propose plus de 50 formations dans 3 filières : hôtellerie-restauration-tourisme, comptabilité-management-commerce-gestion et informatique-numérique-fibre optique-cybersécurité.
  • Echanger avec des conseillers d’orientation : nos conseillers CIOP seront à votre disposition pour vous aider à bâtir votre projet d’orientation et répondre à toutes vos interrogations.
  • Rencontrer des employeurs qui recrutent des alternants et postuler : près de 10 000 contrats d’apprentissage et de professionnalisation seront proposés.
  • Participer à des animations interactives et des démonstrations pour découvrir les métiers de façon concrète et ludique.
  • Déposer votre CV
La Fête des métiers et de l’alternance vous offrira tous les outils et prestations pour mener à bien votre projet de formation ou votre recherche d’alternance. Rejoignez-nous ! Un événement organisé par le MEDEF Ile-de-France en partenariat avec la CCI Paris Ile-de-France. Entrée gratuite sur inscription Lieux : Paris Montreuil Expo, 128 rue de Paris 93

En savoir plus et s’inscrire à la Fête des métiers et de l’alternance

Dossier apprentissage-D
La glycation et son impact discret mais redoutable sur le vieillissement métabolique
Dans un monde où la performance est devenue un mot d’ordre, les dirigeants et entrepreneurs s’efforcent de rester au sommet de leur forme physique et mentale. Ils cherchent à optimiser leur énergie, préserver leur capacité de concentration, et retarder autant que possible les effets du vieillissement. Pourtant, un processus biologique discret mais redoutable agit en coulisses, contribuant au déclin des fonctions métaboliques et à l’accélération du vieillissement : la glycation. Encore méconnue du grand public, cette réaction chimique est pourtant au cœur de nombreuses altérations liées à l’âge. Comprendre son mécanisme et ses conséquences permet d’agir en conscience pour protéger son capital santé et sa performance durable. Par Camille Perbost : Médecin-Expert en Performance et Longévité, dirigeant d’ÉLITE SANTÉ

Qu’est-ce que la glycation ?

La glycation est un phénomène naturel qui survient lorsque des sucres, notamment le glucose, se fixent de manière non enzymatique sur des protéines, des lipides ou de l’ADN. Contrairement à d’autres processus du métabolisme, cette réaction ne fait appel à aucun catalyseur biologique pour être régulièrement contrôlée. Elle se produit de façon lente et progressive, mais ses effets cumulatifs sont considérables. Une fois que le sucre s’est lié à une molécule, il forme ce que l’on appelle des produits de glycation avancée, ou AGEs (Advanced Glycation End-products). Ces AGEs perturbent la structure et la fonction des tissus corporels, favorisant l’inflammation, l’oxydation, et la dégradation des cellules.

Des conséquences concrètes sur le vieillissement

Pourquoi la glycation est-elle si importante lorsqu’on parle de vieillissement ? Parce que les AGEs s’accumulent progressivement dans l’organisme, endommageant la peau, les vaisseaux sanguins, les reins, les nerfs, et même le cerveau. Ils rigidifient les fibres de collagène et d’élastine, accélérant l’apparition des rides, de la perte de souplesse articulaire et du relâchement des tissus. Dans les vaisseaux sanguins, cette rigidité contribue à l’hypertension et augmente le risque d’accidents cardiovasculaires. Sur le plan métabolique, la glycation affecte la sensibilité à l’insuline, jouant ainsi un rôle clé dans le développement du diabète de type 2.

Un impact majeur sur la performance des dirigeants

Pour les entrepreneurs et dirigeants, ces conséquences sont loin d’être anecdotiques. La glycation ne se contente pas d’agir sur l’apparence ; elle a un impact profond sur les fonctions vitales et la capacité de l’organisme à s’adapter, récupérer, et maintenir un niveau élevé de performance. Un taux élevé d’AGEs dans le corps est associé à une augmentation de la fatigue chronique, à une baisse de la clarté mentale, et à un affaiblissement des systèmes de défense immunitaire. Ces effets peuvent ralentir la prise de décision, réduire la capacité d’endurance face au stress, et affecter la santé globale de manière insidieuse.

Les habitudes à risque dans le quotidien des leaders

La glycation est notamment alimentée par certains facteurs liés au mode de vie, ce qui la rend particulièrement pertinente pour ceux qui mènent une vie professionnelle intense. L’alimentation joue un rôle central. Une consommation excessive de sucres rapides, d’aliments frits, grillés ou très cuits, favorise la formation d’AGEs dans l’organisme. Or, les habitudes alimentaires déséquilibrées, souvent liées à un emploi du temps surchargé, exposent les dirigeants à un risque accru. De plus, le stress chronique, fréquent dans l’univers entrepreneurial, accélère le vieillissement cellulaire en renforçant les processus inflammatoires, ce qui potentialise encore l’effet néfaste de la glycation.

Agir en amont pour ralentir la glycation

Contrairement à d’autres processus biologiques, la glycation est difficilement réversible. Une fois les AGEs formés, l’organisme a du mal à les éliminer. Cela signifie que l’idéal est d’agir en amont, en prévention, pour limiter leur production. L’approche ne se résume pas à une diète stricte ou à une abstinence totale de tout plaisir gustatif, mais bien à une prise de conscience et à une gestion intelligente des choix alimentaires et du rythme de vie. Ralentir la glycation, c’est investir dans une longévité fonctionnelle, dans une capacité à durer dans l’effort, à gérer l’incertitude avec clarté, et à maintenir une vitalité essentielle dans les environnements complexes.

Une nouvelle vision de la performance

Cette compréhension ouvre la voie à une vision plus globale de la performance. Il ne s’agit plus seulement de courir plus vite ou de travailler plus longtemps, mais de travailler mieux, en accord avec les rythmes naturels du corps. La lutte contre la glycation fait partie de cette hygiène de vie adaptée à la réalité des entrepreneurs modernes. Cela implique parfois de revoir certains automatismes : le recours systématique à des plats industriels, la négligence du sommeil, le stress perpétuel comme moteur principal.

Des solutions concrètes et accessibles

La bonne nouvelle, c’est que les solutions existent. Adopter une alimentation anti-glycation, riche en légumes frais, en antioxydants naturels (comme ceux contenus dans les fruits rouges, le curcuma, le thé vert), réduire la charge glycémique des repas, et préserver une activité physique régulière sont autant de leviers puissants. Ils permettent de réduire la production d’AGEs et de maintenir une peau plus jeune, un esprit plus vif, et un organisme plus résilient.

Mesurer pour mieux prévenir

Il est également possible, pour ceux qui souhaitent aller plus loin, de mesurer leur taux d’AGEs via certaines technologies non invasives, aujourd’hui disponibles dans des cliniques ou centres de prévention. Ces bilans permettent de prendre conscience de son état métabolique réel et d’adapter en conséquence ses stratégies de longévité.

Faire de la santé une stratégie durable

Au final, comprendre la glycation, ce n’est pas plonger dans un débat scientifique obscur, c’est s’outiller pour mieux durer. Dans un monde où l’endurance mentale et physique devient un avantage compétitif, prendre soin de ses tissus, de ses cellules, et de ses processus internes devient un acte de leadership. Loin d’être une contrainte supplémentaire, c’est un choix de stratégie personnelle : celle de préserver sa pleine capacité d’action, jour après jour, année après année.
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