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La RSE : un levier incontournable pour les PME et ETI en 2025

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La RSE devient un levier incontournable pour les PME et ETI

Aujourd’hui, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) n’est plus une option réservée aux grands groupes. Elle est devenue un véritable levier de croissance et de différenciation, y compris pour les PME et ETI. Vous vous demandez peut-être : « Mais concrètement, qu’est-ce que cela peut m’apporter ? » La réponse est simple : beaucoup. Attirer des talents, fidéliser vos équipes, améliorer votre image auprès de vos clients, réduire vos coûts… Les bénéfices sont nombreux, et souvent sous-estimés. Alors, plongeons dans le sujet pour comprendre pourquoi et comment intégrer la RSE à votre stratégie, sans que cela devienne un casse-tête.

La RSE : bien plus qu’une tendance

Vos collaborateurs en attendent beaucoup!

La réalité est là : vos salariés veulent du sens. Aujourd’hui, travailler pour une entreprise qui se préoccupe de son impact sur la planète et la société est devenu un critère clé. Ce n’est plus seulement un « plus », c’est un must. Une PME ou une ETI qui s’engage dans des démarches responsables attire plus facilement les talents.

Recruter devient plus simple : Si vous montrez que vous prenez ces enjeux à cœur, vous avez plus de chances de séduire des profils qualifiés, surtout chez les jeunes générations.

Fidéliser, c’est gagnant : Des salariés fiers de leur entreprise sont moins tentés d’aller voir ailleurs.

L’engagement fait des miracles : Lorsque vos équipes se sentent en phase avec vos valeurs, elles s’investissent davantage dans leur travail.

En somme, la RSE, c’est un véritable booster pour renforcer votre marque employeur.

Une meilleure ambiance et plus de productivité

Pourquoi débuter une démarche RSE ? - Campusfougeresvitre

Les actions RSE ne profitent pas qu’à votre image externe. Elles ont aussi un impact direct en interne. Par exemple, des initiatives comme des journées solidaires, des projets d’économie d’énergie, ou encore des formations sur l’écologie renforcent les liens entre vos collaborateurs.

Et quand vos équipes se sentent bien, les résultats suivent. C’est prouvé : des collaborateurs engagés et heureux sont plus performants. Alors, en investissant dans la qualité de vie au travail via des actions responsables, vous faites d’une pierre deux coups.

Vos clients et partenaires vous scrutent

Vos clients aussi veulent du sens. Et oui, ce n’est pas qu’une mode. De plus en plus de consommateurs préfèrent des produits ou services venant d’entreprises responsables.

Vos clients veulent bien faire : Beaucoup sont prêts à payer un peu plus pour des produits respectueux de l’environnement. Pourquoi ne pas en profiter ?

La confiance se joue là-dessus : Vos partenaires, fournisseurs et investisseurs préfèrent travailler avec des entreprises qui ont une vision durable. Cela renforce vos relations et peut même ouvrir de nouvelles opportunités.

La RSE, c’est rentable

Un préjugé persiste : la RSE coûterait cher. Faux. En réalité, elle peut même vous faire économiser de l’argent.

En réduisant votre consommation d’énergie ou vos déchets, vous limitez vos dépenses.

Vous anticipez les réglementations de demain (parce que oui, elles arrivent vite), ce qui évite des sanctions coûteuses.

Vous renforcez votre résilience face aux crises en vous adaptant aux nouvelles attentes du marché.

Bref, la RSE est tout sauf une dépense inutile. C’est un investissement rentable à court et long terme.

Alors, comment s’y prendre concrètement ?

Pas de panique, intégrer la RSE dans votre stratégie ne signifie pas tout changer du jour au lendemain. L’idée, c’est d’avancer pas à pas. Voici quelques étapes simples pour démarrer.

1. Faites un petit état des lieux

Commencez par regarder où vous en êtes. Quels sont les impacts de votre activité sur l’environnement, vos collaborateurs, et votre territoire ?

Par exemple :

Consommation d’énergie et de ressources : Y a-t-il des gaspillages évitables ?

Conditions de travail : Êtes-vous au top sur ce sujet ?

Relations locales : Soutenez-vous des initiatives autour de vous ?

C’est un point de départ essentiel pour identifier ce qui est prioritaire.

2. Fixez des objectifs réalistes

Une fois que vous savez où vous en êtes, posez des objectifs clairs. Mais attention : soyez réalistes. Pas besoin de viser la lune dès le départ.

Quelques idées :

Réduire vos déchets de 20 % d’ici deux ans.

Soutenir une association locale avec un partenariat régulier.

Mettre en place des formations sur le développement durable pour vos équipes.

L’important, c’est d’avancer étape par étape.

3. Impliquez vos collaborateurs

La responsabilité sociétale des entreprises, c'est quoi ?

La RSE, ça ne fonctionne pas tout seul. Vos salariés doivent partie prenante du projet. Parlez-leur de vos ambitions, proposez-leur des idées et surtout, écoutez leurs suggestions.

Pourquoi ne pas créer un petit groupe de travail dédié à la RSE ? Ou organiser des événements pour sensibiliser tout le monde aux enjeux écologiques et sociaux ? Ce genre d’initiatives peut faire des merveilles.

4. Misez sur des partenariats locaux

En tant que PME ou ETI, vous avez une vraie carte à jouer au niveau local. Vous êtes proches de votre territoire, et cela peut devenir un atout énorme.

Travaillez avec des fournisseurs locaux.

Soutenez des associations ou des événements de votre région.

Engagez-vous dans des projets qui bénéficient directement à votre communauté.

Ces actions renforcent non seulement votre image, mais aussi vos liens avec votre écosystème

5. Mesurez et valorisez vos actions

Enfin, une fois que vous avez lancé vos premières initiatives, prenez le temps de mesurer leurs impacts. Cela vous permettra de savoir si vous êtes sur la bonne voie et de montrer vos progrès.

Vous pouvez, par exemple, rédiger un petit bilan annuel de vos actions. Inutile que ce soit trop complexe : quelques chiffres et exemples concrets suffiront. Pensez aussi à communiquer sur vos efforts auprès de vos clients et partenaires : site internet, réseaux sociaux… toutes les occasions sont bonnes pour valoriser votre engagement.

Des exemples qui inspirent

L’artisan local qui fait la différence

Prenez l’exemple de cette boulangerie qui a décidé de donner ses invendus à une association locale au lieu de les jeter. Non seulement cela réduit le gaspillage alimentaire, mais cela renforce aussi son lien avec la communauté. Résultat ? Les clients sont encore plus fidèles.

Une ETI industrielle qui innove

Une ETI spécialisée dans les emballages a repensé ses produits pour utiliser des matériaux recyclés. Ce changement a séduit de nouveaux clients, tout en réduisant les coûts liés à la gestion des déchets.

Pourquoi attendre ?

La RSE n’est pas une contrainte, c’est une opportunité. Pour vos équipes, vos clients, vos partenaires… et pour vous. Plus vous commencez tôt, plus vous en récolterez les bénéfices. Alors, qu’attendez-vous pour franchir le pas ? Faites de la RSE un atout pour votre entreprise et devenez un acteur clé de la transition vers un monde plus durable. Vous avez tout à y gagner.

 

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Les techniques de storytelling
Le storytelling, ou l’art de raconter des histoires, est devenu une technique incontournable pour capter l’attention des clients et renforcer leur engagement. Il peut être utilisé comme un outil puissant de communication et de marketing pour les PME et les ETI car il offre plusieurs avantages : humaniser la marque, se différencier sur un marché saturé, renforcer l’engagement des clients et augmenter leur fidélité. Par Sandrine Leroy – Fondatrice d’Un café et une chaise En racontant des histoires, les entreprises peuvent rendre la marque plus accessible et sympathique aux yeux des clients. Une histoire unique peut aider une entreprise à se démarquer de ses concurrents en faisant appel aux sentiments, aux émotions. C’est une pratique ancienne qui remonte à la préhistoire. Les premières formes peuvent être tracées dans les peintures rupestres, qui racontaient des histoires de chasse et de vie quotidienne. Ces premières expressions narratives ont été utilisées pour transmettre des connaissances, des traditions et des valeurs de génération en génération. Le storytelling traverse ensuite les civilisations sumériennes, égyptiennes, grecques et romaines avec des récits épiques qui expliquent l’origine du monde, des dieux et des héros. Il évolue au cours du Moyen Age, de la Renaissance et rencontre le cinéma au siècle dernier avec des réalisateurs comme Alfred Hitchcock et Steven Spielberg qui poussent le storytelling cinématographique vers de nouveaux sommets. On l’utilise dans les années 80 pour créer des liens émotionnels avec les consommateurs. On commence à en comprendre l’intérêt, et son impact sur l’augmentation des ventes. On a tous en tête Steve Jobs co-fondateur d’Apple qui révolutionne le storytelling dans le monde de la technologie en créant des récits autour des produits, transformant des gadgets technologiques en objets de désir émotionnellement chargés. C’est d’ailleurs toujours le cas… Contrairement aux simples faits et chiffres, les histoires ont le pouvoir de toucher les émotions, de créer des liens personnels et de rendre les messages mémorables. En marketing, le storytelling permet de présenter une marque, un produit ou un service de manière plus humaine et authentique, en mettant l’accent sur les valeurs et les expériences plutôt que sur les caractéristiques techniques. The difference between storytelling and story-selling - Prathamesh Krisang - Medium Avant de commencer à raconter, il est bien entendu essentiel de connaître son public cible. Comprendre son audience permet de créer des histoires qui résonnent véritablement avec son vécu. Les bonnes histoires suivent généralement une structure narrative classique : une situation initiale, un conflit ou un défi, et une résolution. Cette structure aide à captiver et à maintenir l’intérêt. Celles centrées sur des personnages sont plus engageantes car elles permettent aux clients de s’identifier. L’authenticité est cruciale pour le storytelling. Les clients sont de plus en plus capables de détecter les faux messages et les histoires artificielles. Alors racontez des histoires vraies et honnêtes sur votre entreprise, vos produits, et vos valeurs. Les émotions jouent un rôle clé dans l’engagement des clients. Que ce soit la joie, la tristesse, la surprise ou l’inspiration, les histoires qui suscitent des émotions fortes sont plus susceptibles d’être partagées et de rester dans les mémoires. Elles incitent les clients à s’identifier, à faire appel à des souvenirs d’enfance, et ça fonctionne ! La campagne « Thank You, Mom » de Procter & Gamble, qui célèbre les mères des athlètes olympiques lancée aux JO de Rio est un excellent exemple de storytelling émotionnel. Les visuels et les médias riches, tels que les vidéos, les images et les infographies, peuvent renforcer votre histoire et la rendre plus engageante. Les vidéos, en particulier, sont un moyen puissant de raconter des histoires de manière immersive. Airbnb utilise souvent ce canal pour raconter les histoires de leurs hôtes et invités, créant ainsi un lien émotionnel fort avec leur audience. Vous vous souvenez surement de ces campagnes mais également des suivantes : « Share a Coke » de Coca-Cola est un excellent exemple de storytelling réussi. En remplaçant leur logo sur les bouteilles par des prénoms populaires, Coca-Cola a invité les consommateurs à partager une boisson avec leurs amis et leurs proches. Cette campagne a non seulement augmenté les ventes, mais a également renforcé l’engagement des clients en les plaçant au cœur de l’histoire. La campagne « Live in Levi’s » de Levi’s met en avant des histoires de vrais clients portant leurs jeans dans leur vie quotidienne. En montrant comment leurs produits s’intègrent dans des moments significatifs de la vie de leurs clients, Levi’s a réussi à créer une connexion émotionnelle et à renforcer la fidélité à la marque. Ben & Jerry’s utilise le storytelling pour partager leur engagement envers des causes sociales telles que la justice climatique et les droits civiques. En racontant des histoires authentiques sur leurs initiatives et les impacts positifs qu’ils ont sur la société, Ben & Jerry’s parvient à engager leurs clients sur des valeurs partagées, renforçant ainsi leur loyauté et leur engagement. Nike « Just Do It » emploie le storytelling pour inspirer et motiver ses clients. Les campagnes de Nike mettent souvent en avant des athlètes surmontant des obstacles pour atteindre leurs objectifs. La campagne « Dream Crazy » avec Colin Kaepernick est un exemple puissant de storytelling qui combine inspiration et prise de position sociale. Always  aussi avec « Like a Girl » transforme une phrase souvent utilisée de manière péjorative en un message de force et d’empowerment. En montrant des filles et des jeunes femmes exécutant des actions avec confiance et compétence, Always a réussi à changer la perception publique et à renforcer son image de marque positive. Pour implémenter efficacement le storytelling dans votre stratégie marketing, il faut commencer par définir vos objectifs. Que souhaitez-vous accomplir ? Augmenter la notoriété de la marque, améliorer l’engagement client, ou stimuler les ventes ? Ensuite, il faut identifier vos valeurs clés : quelles sont les valeurs fondamentales de votre entreprise que vous souhaitez communiquer Et enfin vous choisirez les canaux de communication. Où allez-vous raconter vos histoires ? Sur votre site web, vos réseaux sociaux, dans des newsletters, ou via des vidéos ? Pour cela vous créerez un calendrier de contenus pour planifier les histoires que vous allez raconter et à quel moment. N’oubliez pas de mesurer l’impact de vos histoires sur l’engagement client et ajustez votre stratégie en conséquence. Vous l’avez compris, le storytelling peut être une technique puissante pour les PME et les ETI qui cherchent à renforcer l’engagement de leurs clients. En humanisant votre marque, en créant des liens émotionnels et en racontant des histoires authentiques et captivantes, vous pouvez non seulement attirer l’attention de votre audience, mais aussi fidéliser vos clients et augmenter votre rentabilité. Que vous utilisiez des campagnes emblématiques ou que vous racontiez des histoires sur votre engagement social, le storytelling offre des possibilités infinies pour différencier votre entreprise et créer une connexion durable avec les acheteurs. Si vous faites le choix d’investir dans le storytelling, vous vous positionnez non seulement comme un leader sur votre marché, mais vous créez également une communauté fidèle et engagée.

Depuis plusieurs années, le management de transition est en constant développement et répond de plus en plus à des demandes temporaires d’expertises, pas toujours faciles à trouver pour une entreprise. Pour autant, il reste assez méconnu des PME et ETI. Nous vous proposons donc d’en faire connaissance.

Par Gustavo Rodriguez Rangel – EULEOS

Qu’est-ce que le Management de Transition ?

Originaire des Pays-Bas dans les années 1970 sous le nom d’« Interim Management » (terme qui par ailleurs reste d’usage), il s’agit d’une forme de management dédiée exclusivement à la gestion de situations de crise. L’« interim management » se répand fortement au UK, aux USA et en Allemagne, et à partir des années 2000 en France sous le nom de « management de transition ». Au fil des ans, le management de transition s’est transformé : il n’est plus une ressource pour les moments de crise mais plutôt pour accompagner la transformation et la croissance de l’entreprise.

On pourra donc dire simplement que c’est un processus permettant d’aider ponctuellement une entreprise à devenir plus performante via l’aide d’un manager expérimenté qui intervient sous forme de mission, c’est-à-dire :

  • Avec un but précis et son ou ses livrables, en fonction du type d’intervention ;
  • Pour une durée déterminée : la mission a un début et une fin bien définis ;
  • Avec une obligation de transmission, afin d’assurer la continuité.

On retrouve 3 grands types de mission :

  • Management relais : relève au pied levé, situation de crise (redressement, restructuration) ;
  • Gestion d’une phase de transition ou de transformation (revente, fusion avec une autre entreprise…) ;
  • Gestion des projets stratégiques.

Vu à l’origine comme un « urgentiste », aujourd’hui le manager de transition, très souvent entrepreneur lui-même, est un véritable partenaire de l’entreprise, bras droit du dirigeant, agissant pour soutenir sa croissance et améliorer sa performance. Il s’agit d’un(e) indépendant(e) expérimenté(e) qui met à profit de l’entreprise ses compétences opérationnelles et managériales. Ainsi, il / elle accompagne opérationnellement une entreprise dans des fonctions du COMEX / CODIR, prend des décisions et exerce des responsabilités.

Les bénéfices pour l’entreprise

  • Immédiateté opérationnelle

Le manager de transition, expert dans son domaine est opérationnel immédiatement car il déjà vécu des expériences similaires. La courbe d’apprentissage est quasi inexistante, c’est pourquoi la première action consiste typiquement à lancer un diagnostic rapide qui permet de proposer un plan d’action lequel, une fois validé par le dirigeant, est mis en œuvre sans tarder.

  • Accompagnement du dirigeant

Plusieurs études, dont notamment celle menée par Bpifrance en 2016 auprès de 30 000 dirigeants de PME et d’ETI, pointent du doigt ce phénomène que des milliers d’entrepreneurs portent stoïquement sur leurs épaules : la solitude du dirigeant. Si l’on imagine le chef d’entreprise comme étant quelqu’un qui est en train de monter tout seul une pente en portant une lourde valise, le manager de transition est là pour l’y aider. Véritable bras droit du dirigeant, Il est là pour accompagner, épauler, soulager et, in fine, mener à bien les projets stratégiques chers au dirigeant, mais pour lesquels les ressources internes de l’entreprise ne sont pas adaptées.

  • Un regard externe et neutre

En tant que ressource externe, le management de transition n’a ni passé ni avenir au sein de l’entreprise. Il a du recul par rapport à la situation générale de celle-ci, ce qui lui permet d’apporter une vision neutre. Parce qu’il est en mission, ses observations et recommandations sont objectives, il ne cherche pas à se mettre en avant ou à se positionner en vue d’une promotion : il a un objectif clairement établi, et ce dès le départ de son intervention.

  • Flexibilité

Enfin, on pourrait rajouter un quatrième avantage : la flexibilité. Car même si le management de transition et souvent associé à du temps plein, certains managers de transition commencent à travailler à temps partiel, en discontinu (quelques jours par mois), en binôme (lorsque le besoin exprimé nécessite des compétences complémentaires), le tout dans le but de s’adapter au besoin et au budget de l’entreprise.

La situation actuelle est un accélérateur de ce métier car les incertitudes bousculent les habitudes, et le fait de pouvoir compter sur un expert, sans y être attaché administrativement, est un véritable ballon d’oxygène pour une entreprise. Cette tendance, au vu de toutes les études internationales, va se poursuivre sur les prochaines années.

D’accord, mais puis-je me payer un manager de transition ?

Il existe des aides financières, tant au niveau départemental, régional que national, qui peuvent prendre en charge une partie d’une prestation d’accompagnement comme le management de transition. A titre d’exemple le « chèque Relance Export » couvre 50% des dépenses, dans la limite d’un plafond, pour aider les PME et ETI françaises dans leurs projets à l’international.

La donation-partage...pensez-y !

Dans l’exercice de son pouvoir de contrôle, l’administration peut être amenée à rectifier le chiffre d’affaires initialement déclaré par une personne physique ou une société et à déterminer les bases imposables des contribuables qui ont failli à leurs obligations déclaratives. C’est ce que l’Administration appelle communément le droit de rectification ou droit de reprise.

Par Nathalie SAINTE ROSE MERIL – Avocate fiscaliste et fondatrice de NSMR AVOCAT

Comment s’exerce le droit de reprise de l’Administration fiscale ? Il faut savoir que ce droit n’est pas illimité et s’exerce dans un cadre temporel précis, ce sont les délais de prescription.

Les principes sont les suivants :

1.Droit de reprise triennal

Le droit de reprise de l’Administration expire le 31 décembre de la 3ème année qui suit celle au titre de laquelle l’imposition est due et/ou la taxe est devenue exigible, il en va ainsi pour :

  • L’impôt sur le revenu (salaires, BIC, BNC, revenus fonciers, plus-values, revenus de capitaux mobiliers …)
  • L’impôt sur les sociétés
  • La cotisation foncière des entreprises et la CVAE
  • La TVA
  • Les droits d’enregistrement
  • L’IFI

2. Droit de reprise sexennal

La prescription sexennale s’applique dans tous les cas où une prescription plus courte n’est pas prévue par les textes et également si l’exigibilité des droits n’a pas été suffisamment révélée par le document enregistré ou présenté à la formalité. Concrètement si l’Administration peut démontrer qu’elle a eu besoin de mettre en œuvre des recherches pour déterminer une imposition elle pourra de prévaloir de la prescription allongée.

Ceci est valable pour :

  • Les droits d’enregistrement
  • L’ISF et l’IFI

→ exemple :

  • Une déclaration de succession ne faisant pas apparaître un fonds de commerce en 2017
  • Des déclarations d’ISF non déposées au titre de 2015, 2016, 2017, 2018 et dont l’Administration établie un actif net supérieur à 1,3M€

3. Le délai de reprise peut être allongé dans certains cas

  • L’activité occulte

Lorsque l’Administration découvre qu’une activité économique n’a pas été déclarée, elle qualifie cette activité, d’activité occulte.

Pour tous les impôts y afférents, IR, IS, TVA, CFE et CVAE, le délai de reprise est porté de 3 à 10 ans

  • Défaut de déclaration de comptes à l’étranger

Lorsqu’un contribuable a omis de déclarer ses comptes à l’étranger, le délai de reprise est porté de 3 à 10 ans

Le défaut de déclaration emporte des conséquences au regard de la procédure employée par l’Administration, notamment la procédure d’imposition d’office et des majorations.

La procédure de rectification contradictoire qui s’applique en cas de dépôt des déclarations dans les délais légaux, est protectrice pour le contribuable car elle lui permet toujours de bénéficier d’un deuxième, voir troisième regard sur les rectifications proposées.

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