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Cyberattaques : comment les PME doivent-elles se protéger ?

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Les cyberattaques ne visent pas seulement les grandes entreprises, les PME et ETI sont également des cibles de choix pour les hackers. Alors quelles sont les mesures d’urgence à adopter pour se protéger ? En premier lieu, installer d’un pare-feu pour bloquer les fichiers malveillants.

Par Franck Boccara

Pour illustrer concrètement ce phénomène, prenons l’exemple d’une cyberattaque réalisée en 2018 qui a frappé un hôtel 4 étoiles situé sur les bords du lac d’Annecy en Haute-Savoie. Les conséquences deviennent rapidement dramatiques puisque du jour au lendemain, cette attaque a bloqué les serveurs informatiques et désactivé les cartes d’accès aux chambres. Evidement, s’en suit une demande de rançon en bonne et due forme sans quoi les pirates menacent de détruire le système. 

« Si ça détruit nos fichiers, on ne sait plus qui part et qui arrive, on ne peut plus éditer de factures. Cela arrête complétement l’entreprise et le risque est effectivement économique » explique Pascal Duroux, le gérant de cet hotel.

Une menace permanente 

Ces cyberattaques sont malheureusement devenues monnaie courante. En juin 2017, un méga-piratage a touché plus de 200 000 personnes dans près de 150 pays, dont l’usine Renault de Douai qui fut complètement mise à l’arrêt. Au mois de décembre dernier, c’est au tour de cinq sites institutionnels français d’être visés par des cyber-militants qui se revendiquent du mouvement des Gilets jaunes.

Que ce soient des particuliers ou entreprises de toutes tailles, tous représentent des cibles potentielles pour les hackeurs dont la malveillance sait trouver la faille des systèmes en envoyant des mails frauduleux. Selon
Jean-Michel Gay, spécialiste en sécurité informatique, 75 % des entreprises ont été attaquées.

Installer un pare-feu pour limiter les dégâts

Les dirigeants de PME, qui parfois ne mesuraient pas le danger des cyberattaques, ont aujourd’hui bien pris conscience de la nécessité de se protéger. Cette protection commence, tout d’abord, par l’installation d’un boîtier pare-feu. Celui-ci, situé à l’entrée du réseau et sur les ordinateurs, va analyser et bloquer entre autre les « cryptoLockers », ces fichiers malveillants qui sont envoyés en pièce jointe des courriels et qui n’attendent qu’un clic étourdi pour saboter votre système ! Désormais indispensable, cette protection à un coût qui varie entre 3000 € et 5000 € par an. A bon entendeur ! 

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L’agroalimentaire : colonne vertébrale des économies africaines

L’agriculture et l’agroalimentaire représentent environ 35 % du PIB du continent et emploient plus de 60 % de la population active. Pourtant, l’Afrique importe encore plus de 50 milliards USD de produits alimentaires chaque année. Ce déséquilibre commercial révèle à la fois :
  • un potentiel immense pour développer des filières locales,
  • et une urgence à repenser la production, la transformation et la distribution des denrées alimentaires.
La transformation agroalimentaire ne se limite pas à nourrir les populations. Elle favorise la création d’emplois, la montée en gamme des filières locales, la valorisation des matières premières, et contribue directement à la sécurité alimentaire. Il est ainsi 2 à 4 fois plus efficace pour sortir des populations de la pauvreté d’investir dans l’agroalimentaire que dans n’importe quel autre secteur.

Les opportunités dans la transformation locale

L’un des défis majeurs de l’Afrique reste la faible transformation locale des produits agricoles. Dans de nombreux pays, beaucoup de matières premières sont exportées brutes, générant une valeur ajoutée limitée pour les producteurs locaux. Pour les investisseurs, le potentiel est immense :
  • Réduction des pertes post-récoltes : aujourd’hui, jusqu’à 30 à 40 % des récoltes sont perdues faute d’infrastructures adaptées.
  • Montée en gamme des produits : développer des marques locales fortes et conquérir des marchés premium, à l’export comme en local.
  • Croissance des marchés urbains : l’urbanisation rapide entraîne une explosion de la demande pour des produits transformés, conditionnés et accessibles.

Quelques exemples concrets de tendances porteuses

  • La transformation des mangues, ananas et noix de cajou en jus, purées, huiles et snacks haut de gamme.
  • Le développement de solutions locales pour les engrais organiques et la valorisation des sous-produits agricoles.
  • La création de circuits courts permettant de rapprocher la production des zones de consommation.
Ces initiatives combinent création de valeur économique, résilience face aux chocs extérieurs et réduction de la dépendance aux importations.

Un impact social et environnemental considérable

Investir dans l’agroalimentaire africain ne se résume pas à financer une usine ou une chaîne de production : c’est aussi agir sur plusieurs leviers d’impact.
  • Inclusion des petits producteurs : les intégrer dans des chaînes de valeur durables permet d’améliorer significativement leurs revenus et leur stabilité.
  • Autonomisation des femmes : souvent majoritaires dans la transformation et la commercialisation, elles sont les premières bénéficiaires de nouvelles filières structurées.
  • Réduction du gaspillage et gestion durable des ressources : en valorisant chaque étape du cycle agricole, on limite les pertes et on préserve les sols.
L’impact se mesure aussi en termes macroéconomiques : chaque dollar investi dans la transformation agroalimentaire génère un effet multiplicateur sur l’économie locale, grâce à la création d’emplois directs et indirects.

L’alignement naturel avec les stratégies RSE

Pour les entreprises engagées, l’agroalimentaire africain constitue un secteur privilégié où objectifs économiques et RSE convergent. Les dirigeants peuvent :
  • Développer de nouveaux relais de croissance.
  • Soutenir la structuration de filières locales durables.
  • Participer à la réduction des inégalités économiques et sociales.
Dans ce contexte, des approches d’investissement patient et d’accompagnement stratégique permettent de maximiser la création de valeur tout en sécurisant les impacts sociaux et environnementaux. L’agroalimentaire africain n’est pas seulement une promesse : c’est un secteur d’avenir où les enjeux de développement, de durabilité et de rentabilité se rencontrent. Les dirigeants de PME et d’ETI ont un rôle clé à jouer, en apportant des capitaux, des savoir-faire et des partenariats capables de structurer durablement ces filières. Investir dans l’agroalimentaire en Afrique, c’est contribuer à la fois à la sécurité alimentaire mondiale, à la croissance inclusive et à la transition vers des modèles plus durables. C’est aussi une manière d’inscrire ses engagements RSE dans une logique concrète et mesurable.
ADRA x PME-ETI.fr : un partenariat pour valoriser le poste achats et ouvrir des opportunités
Le poste achats est un levier stratégique encore trop peu exploité par de nombreuses PME et ETI. C’est la raison pour laquelle l’ADRA, l’association des directeurs et responsables achats, et PME-ETI.fr ont décidé de mettre en place un partenariat inédit, fondé sur un échange de visibilité fort entre les deux structures, un partage de contenus et l’organisation d’événements communs. Dans ce film, les intervenants vous partagent leur vision de l’intérêt de ce rapprochement.
  • Sylvie Noël, Présidente de l’ADRA, insiste sur la nécessité de mieux faire connaître la fonction achats au sein des PME-ETI et de leur transmettre quelques clés sur ce poste de plus en plus complexe.
  • Christian Galichon, Directeur Achats chez LVMH, explique la perception que les grands groupes ont de leurs PME fournisseurs et comment celles-ci pourraient mieux comprendre les attentes, l’état d’esprit et le cahiers des charges des services achats de ces grands groupes.
  • Enfin, Franck Boccara, Président de PME-ETI France, revient quant à lui sur l’enthousiasme et l’élan avec lequel est né ce partenariat, et souligne les bénéfices directs qu’il apporte aux entreprises référencées sur PME-ETI.fr en leur offrant une visibilité privilégiée auprès des décideurs achats des grands groupes.
Ces interventions illustrent parfaitement l’intérêt commun de ce partenariat inédit, promettant d’apporter une vraie valeur ajoutée aux adhérents et lecteurs de PME-ETI.fr. Une collaboration à suivre de près !  
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