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Bonheur : les 10 pays où on serait le plus heureux

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Mesurer le bonheur… est-ce possible ? Visiblement oui puisque le World Happiness Report créé par l’ONU publie depuis une dixaine d’années un classement du bonheur dans 150 pays. Partant du principe que le bonheur participe aux progrès des sociétés, ce rapport prend en compte plusieurs facteurs subjectifs.

Par Lætitia Conti

Cette année a été fortement marquée par les conflits internationaux et le rapport du bonheur n’a pas manqué d’intégrer ce paramètre aux facteurs de décision. Voici donc la liste des 10 pays qui tiennent le haut du classement avec, sans surprise, les pays nordiques et notamment la Finlande qui garde la première place pour la cinquième année consécutive. La France ne fait pas partie de ce top 10 et se classe à la 20ème place du classement juste derrière la Belgique.

Les 10 pays dans lesquels on serait le plus heureux

  1. Finlande
  2. Danemark
  3. Islande
  4. Suisse
  5. Pays-Bas
  6. Luxembourg
  7. Suède
  8. Norvège
  9. Israël
  10. Nouvelle-Zélande

La particularité du classement est que selon le WHP, on observe “une tendance modérée à la hausse du stress, de l’inquiétude et de la tristesse dans la plupart des pays, ainsi qu’une légère baisse à long terme de la joie de vivre”. Le rapport met en avant l’importance de la confiance et la hausse générale de la bienveillance au cours de cette année de guerre au proche-orient et en Ukraine tout en constant que dans chaque région du monde, “la proportion de personnes qui ont donné de l’argent à des œuvres caritatives, aidé des personnes en détresse et fait du bénévolat a fortement augmenté”. 

Comment mesure-t-on le bonheur ?

Ce classement du bonheur 2021 dans les 150 pays a pris en compte de nombreux facteurs qui ont été étudiés avec attention. Au-dela du revenu, de l’espérance de vie et même du soutien social, le bien-être subjectif était au centre des analyses et concernait trois principaux indicateurs : les évaluations de la qualité de vie, les émotions positives et les émotions négatives.

Pour mesurer ces facteurs et arriver à des résultats tangibles et précis, de nouveaux procédés d’évaluation sont sans cesse élaborés. Par exemple, une technique a été développée pour mesurer le contenu du bonheur dans les écrits (livres, réseaux sociaux,…) grâce au calcul de la fréquence de différents types de mots. Cela a permis de constater que les références au bonheur sont en augmentation permanente ces dix dernières années. De plus, les références à l’argent sont en diminution et sont devenues moins fréquentes que les références au bonheur.

Enfin, une grande importance a été accordée aux “biomarqueurs” du bonheur en partant du constat que “les gènes dont nous héritons fournissent des indices importants sur les raisons pour lesquelles certaines personnes sont plus heureuses que d’autres”. 

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Une mutation profonde des modes de travail

L’évolution des modes de travail s’est accélérée avec la crise sanitaire de 2020. Avant cette période, le télétravail concernait une minorité d’employés, principalement dans les secteurs technologiques ou les métiers créatifs. La pandémie a contraint de nombreuses entreprises à adopter rapidement le travail à distance. Ce bouleversement, bien que temporaire dans certains cas, a durablement modifié les attentes des collaborateurs. Aujourd’hui, les modèles hybrides – alternant télétravail et présence sur site – sont devenus la norme pour de nombreuses organisations. Selon une étude menée par McKinsey en 2023, plus de 50 % des employés considèrent le travail hybride comme un critère essentiel dans le choix de leur employeur. Les avantages sont clairs : flexibilité accrue, réduction des temps de transport, et meilleure conciliation entre vie professionnelle et personnelle. Cependant, ces évolutions posent aussi des défis majeurs, notamment en termes de gestion des équipes et d’équité.

Pourquoi la personnalisation des modes de travail est essentielle ?

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Ainsi, la personnalisation des modes de travail permet non seulement de répondre aux besoins individuels, mais aussi de maximiser la productivité et la satisfaction. L’enjeu est d’adopter une approche équilibrée, qui combine flexibilité et efficacité organisationnelle.

Les bénéfices d’une approche sur-mesure

Renforcer l’engagement des collaborateurs Des employés écoutés et respectés dans leurs préférences sont plus susceptibles de s’impliquer activement dans leur travail. Selon une enquête de Gallup, les entreprises qui offrent des modes de travail flexibles enregistrent une augmentation de 20 % de l’engagement des équipes. Un collaborateur engagé est également un atout pour l’entreprise : il contribue à améliorer l’ambiance de travail, à réduire le turnover et à augmenter la productivité. Attirer et fidéliser les talents Dans un marché de l’emploi compétitif, les entreprises doivent se différencier. Offrir des conditions de travail adaptées est un critère clé pour attirer de nouveaux talents. De même, personnaliser les modes de travail contribue à retenir les employés actuels, en réduisant le risque de départs liés à l’insatisfaction. Améliorer le bien-être au travail Le bien-être des collaborateurs n’est plus un simple bonus : il est devenu un impératif. Les entreprises qui favorisent une meilleure qualité de vie au travail constatent une diminution des arrêts maladie et une hausse de la motivation. En personnalisant les modes de travail, les employeurs montrent qu’ils se soucient de la santé mentale et physique de leurs équipes, ce qui renforce leur image et leur culture d’entreprise.

Les défis de la personnalisation

Si les bénéfices sont nombreux, personnaliser les modes de travail n’est pas sans difficultés. Éviter les inégalités Offrir une flexibilité accrue à certains collaborateurs peut créer un sentiment d’injustice chez ceux pour qui cela n’est pas possible. Par exemple, les métiers nécessitant une présence physique pourraient se sentir défavorisés par rapport à ceux qui bénéficient du télétravail. Gérer la logistique et la technologie La mise en place de modes de travail personnalisés implique des investissements en outils numériques, en formation et en gestion des plannings. Les entreprises doivent également garantir la sécurité des données et la qualité des communications, quel que soit l’environnement de travail. Maintenir la cohésion d’équipe Un risque du télétravail ou des modèles hybrides est la dilution du sentiment d’appartenance. Les managers doivent redoubler d’efforts pour maintenir une culture d’entreprise forte et assurer une collaboration efficace entre les membres de l’équipe, quel que soit leur lieu de travail.

Les clés pour réussir la personnalisation des modes de travail

Écouter les collaborateurs Mettre en place des enquêtes internes, organiser des entretiens individuels et recueillir régulièrement les feedbacks permet de mieux comprendre les besoins et les attentes. Segmenter les profils Il est crucial d’identifier les différents types de collaborateurs en fonction de leurs métiers, leurs aspirations et leurs contraintes. Cette segmentation facilite l’élaboration de solutions adaptées. Proposer une flexibilité encadrée Offrir une liberté totale peut être contre-productif. Il s’agit plutôt de définir des cadres clairs, comme un nombre minimal de jours sur site ou des plages horaires communes. Former les managers managers jouent un rôle clé dans l’accompagnement des équipes. Ils doivent être formés pour gérer efficacement des collaborateurs répartis entre différents lieux ou ayant des besoins variés. Investir dans la technologie Les outils numériques (visioconférence, plateformes collaboratives, logiciels de gestion de projets) sont indispensables pour garantir la fluidité du travail, où qu’il soit effectué. Favoriser les moments de rassemblement Pour maintenir la cohésion, il est important d’organiser des événements réguliers où l’ensemble des équipes peut se retrouver, physiquement ou virtuellement. La personnalisation des modes de travail n’est plus une option, mais une nécessité pour les entreprises souhaitant s’adapter aux évolutions du monde professionnel. En répondant aux besoins individuels des collaborateurs, elles renforcent leur engagement, leur bien-être et leur performance. Cependant, cette démarche demande des efforts en matière de logistique, de gestion et de communication. Face à ces enjeux, les entreprises qui réussiront seront celles capables d’allier flexibilité, équité et innovation, tout en plaçant l’humain au cœur de leur stratégie. La transformation des modes de travail n’est pas une fin en soi, mais une opportunité pour construire un environnement professionnel plus adapté, plus inclusif et, in fine, plus performant.
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